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Moyen Orient et Monde - Ebola

Feu vert de l’OMS pour les traitements expérimentaux

Devant la gravité de l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola, la communauté médicale internationale a approuvé hier l'emploi de traitements non homologués.
Un comité d'experts réuni par l'OMS a approuvé l'emploi de ces traitements en premier lieu dans les pays d'Afrique de l'Ouest touchés au moment où un premier Européen, un missionnaire espagnol rapatrié du Liberia, décédait du virus. Le comité de l'OMS a notamment défini comme conditions d'emploi de ces traitements « une transparence absolue quant aux soins, un consentement informé, la liberté de choix ». Toutefois, admet l'OMS qui n'a qu'un pouvoir de conseil, il n'y a pas de stocks disponibles de ces traitements car la fièvre Ebola est « typiquement une maladie de pauvres dans des pays pauvres dans lesquels il n'y a pas de marché » pour les firmes pharmaceutiques, a expliqué à la presse Mme Marie Paule Kienny, assistante du directeur général.
Cette lueur d'espoir intervient au moment où l'épidémie a franchi la barre des 1 000 morts, avec 1 013 décès et 1 848 cas dénombrés (confirmés, suspects et probables) en Guinée, Sierra Leone, au Liberia et dans une moindre mesure au Nigeria, selon le dernier bilan de l'OMS lundi soir.
Dans ce contexte, la Guinée-Bissau a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée, l'un des trois pays avec le Liberia et la Sierra Leone les plus durement touchés par l'épidémie de virus Ebola, a annoncé hier son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira.
(Source : AFP)

Devant la gravité de l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola, la communauté médicale internationale a approuvé hier l'emploi de traitements non homologués.Un comité d'experts réuni par l'OMS a approuvé l'emploi de ces traitements en premier lieu dans les pays d'Afrique de l'Ouest touchés au moment où un premier Européen, un missionnaire espagnol rapatrié du Liberia, décédait du...

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