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Liban

« Les jours à venir seront très difficiles pour le Liban et le monde arabe »

Le chef du PSP au cours de sa tournée à Deir Koubel et Choueifate. Photo ANI

« Nous avons besoin de coopérer avec le président Saad Hariri, qui représente le courant sunnite modéré, de coopérer avec le président de la Chambre Nabih Berry et avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. J'ai rencontré ce dernier, et il n'est pas vrai que c'est l'intervention du Hezbollah qui a ramené le terrorisme au Liban, pas vrai que s'il n'avait pas combattu en Syrie, Daech ne se serait pas infiltré dans notre pays. »
Ces mots sont ceux du chef du PSP, Walid Joumblatt, qui a effectué une tournée hier entre Deir Qoubel et Choueifate. Une occasion pour lui d'évoquer les chrétiens au Proche-Orient et le « complot » qui, selon lui, les vise : « Les chrétiens qui sont restés en Irak ont fui vers Mahmoud el-Barzani. En Palestine, il n'y a plus que 1 % de chrétiens... Heureusement qu'il y a encore les chrétiens du Liban. D'ailleurs je compte proposer une initiative à leurs leaders pour que nous sortions enfin de cette spirale infernale de la présidence de la République. Nous perdons notre temps. Chacun veut être président, mais le résultat est qu'ils sont en train de bloquer la présence chrétienne, la présence libanaise. Ils nous affaiblissent tous. Je vais faire un pas vers eux avec Henri Hélou, qui ne s'est pas présenté pour être un obstacle, mais parce qu'il représente le centrisme, les défis ne nous mèneront nulle part », a insisté M. Joumblatt.
En attendant, le chef du PSP a surtout martelé la nécessité pour les Libanais d'afficher une solidarité totale et un soutien sans ambages à l'armée, aux FSI et aux services de sécurité face aux bandes takfiristes armées. Saluant les soldats tombés sur le champ d'honneur à Tripoli, Saïda et tout récemment Ersal, il a tenu à rendre hommage aux habitants de cette ville frontalière « qui ont fait corps avec l'armée » face aux islamistes. « Nous n'avons pas le choix : nous devons soutenir l'État et ses institutions, à commencer par l'armée, et je souhaite que nous en finissions avec le débat stérile de la présidentielle, que nous élisions un président afin de consolider l'État et de lui permettre de remplir ses devoirs », a-t-il répété.
« Le Liban est en danger et les jours à venir seront très difficiles pour notre pays et pour le monde arabe. La pensée de Daech arrive au Liban et Daech ne fait pas de différence entre chrétiens et musulmans, nous devons tous coopérer entre nous », a-t-il conclu.

« Nous avons besoin de coopérer avec le président Saad Hariri, qui représente le courant sunnite modéré, de coopérer avec le président de la Chambre Nabih Berry et avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. J'ai rencontré ce dernier, et il n'est pas vrai que c'est l'intervention du Hezbollah qui a ramené le terrorisme au Liban, pas vrai que s'il n'avait pas combattu...

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