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Un haut diplomate iranien à Moscou pour parler de la crise en Irak et en Syrie

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, s'est rendu à Moscou lundi pour discuter avec son homologue russe des crises en Irak et en Syrie, où des jihadistes ont pris possession de larges pans de territoire.

"Les relations entre l'Iran et la Russie sont à un excellent niveau. Mais malgré les progrès dans les liens bilatéraux, la situation dans la région laisse cependant à désirer", s'est inquiété lors de cet entretien le haut diplomate iranien, cité par l'agence russe Itar-Tass.

"Certains pays de la région soutiennent les takfiri (courant radical de l'islam, ndlr)", a-t-il ajouté. "Ils doivent mener une politique constructive, ou ils devront récolter les fruits de leur politique actuelle".

Le terme "takfiri" est souvent utilisé pour désigner les extrémistes sunnites. Début juin, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait déjà accusé les pays de la région du Proche-Orient de ne pas prendre au sérieux le danger qu'ils constituaient.

Depuis le 9 juin, des insurgés menés par les jihadistes de Daech (l'État islamique en Irak et au Levant, EIIL) ont réussi à s'emparer de larges pans du territoire irakien et lancé des offensives en Syrie. Ils ont proclamé dimanche le rétablissement du califat islamique.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, s'est rendu à Moscou lundi pour discuter avec son homologue russe des crises en Irak et en Syrie, où des jihadistes ont pris possession de larges pans de territoire."Les relations entre l'Iran et la Russie sont à un excellent niveau. Mais malgré les progrès dans les liens bilatéraux, la situation dans la région...