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Agenda

Cérémonie de clôture des ateliers culturels de Notre-Dame de Jamhour

Les participantes aux ateliers arts et créations présentant une dabké.

C'est dans la bonne humeur et sous le parrainage du ministre de la Culture, Rony Araiji, que le Centre sportif, culturel et social du collège Note-Dame de Jamhour (CSCS) a clôturé en fête sa 12e année culturelle. Tout au long de l'année, une quinzaine d'ateliers diversifiés ont répondu aux attentes d'un public exigeant, avide de culture. Cette cérémonie dont la réputation n'est plus à faire a donné le coup d'envoi à une exposition des œuvres réalisées par les participants aux cours d'arts et créations de la talentueuse Élise Turk, et récompensés par un jury artistique, composé de Martha Hraoui, Samir Abillama, Raymond Audi et Étienne Debbané. Dans son mot d'accueil, Joumana Hobeika, vice-présidente du comité directeur du CSCS, également présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML) de NDJ, a mis l'accent sur la mission du centre, son accessibilité à l'art, à la culture, à la musique et à sa transmission des savoirs d'autant plus essentielle dans un pays en crise. Prenant à son tour la parole, le père Bruno Sion, recteur du collège, a chaleureusement remercié le ministre de la Culture pour sa participation à la cérémonie et a vivement encouragé les « étudiants » qui « ont travaillé dur. Ils ont connu les espoirs et les inquiétudes, les joies et les échecs de la création. Ils ont osé produire et exposer le fruit de leur production. Ils se soumettent maintenant au verdict du jury... ». Le ministre de la Culture, Rony Araiji, a fait part de « ma découverte tous les jours, depuis que j'occupe mon poste, et avec un plaisir renouvelé, de la vitalité et de la créativité des pères jésuites, dans la mise en œuvre de leur mission éducative ». Il a indiqué que « le Centre sportif, culturel et social est une affirmation de la volonté de ces derniers d'inscrire leur message dans le cercle vertueux d'un esprit sain dans un corps sain ». « Les ateliers de Jamhour, en s'adressant à un public d'adultes, incarnent le lieu de re-connaissance et de redécouvertes. Ce lieu où apprendre devient enfin comprendre. Où l'on découvre qu'on peut avoir tous les talents : en peinture, sculpture, art culinaire et floral ; où l'on peut sonder son âme et son esprit en cours de religions, de philosophie, de psychologie ; autant de moments volés à l'inanité de la vie mondaine, au profit d'une rencontre intime avec soi », a-t-il dit. Dans son allocution, Samir Abillama, président du CSCS, a tracé le bilan positif de l'année écoulée et la diversité des programmes présentés, malgré les nombreuses difficultés et embûches auxquelles a dû faire face le pays, dans un climat de grande incertitude. « Notre diaspora musicale libanaise est nombreuse aux quatre coins du monde. Qu'il s'agisse de musique savante orientale ou occidentale, de jazz ou de rock, elle porte haut les couleurs de notre pays et fait parler du Liban dans la presse internationale autrement que pour déplorer des actes de violence ou condamner des hommes d'affaires véreux. Le CPML célèbre lors de cette cérémonie le talent de la diaspora libanaise à travers un homme : Élie Maalouf. » C'est en ces termes que Zeina Saleh Kayali, vice-présidente du CPML, mélomane passionnée, a voulu sensibiliser le public libanais à sa « propre » musique et richesse artistique, avant de présenter ce jeune pianiste « sans frontière », compositeur de nombreuses mélodies qu'il a brillamment interprétées durant son concert offert au CPML. La cérémonie a été clôturée par une dabké soigneusement préparée pour l'occasion par les participantes aux ateliers « arts et créations », pour le plus grand plaisir du public.

C'est dans la bonne humeur et sous le parrainage du ministre de la Culture, Rony Araiji, que le Centre sportif, culturel et social du collège Note-Dame de Jamhour (CSCS) a clôturé en fête sa 12e année culturelle. Tout au long de l'année, une quinzaine d'ateliers diversifiés ont répondu aux attentes d'un public exigeant, avide de culture. Cette cérémonie dont la réputation n'est plus à...