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Sport - Football

Pelé, Platini, Maradona, l’empire du milieu

L’Argentin Diego Maradona inscrit « le but du siècle » contre l’Angleterre, le 22 juin 1986 lors du Mondial au Mexique.

Pelé, Platini, Cruyff, Maradona et Zidane étaient censés jouer au milieu du terrain, mais leur apport au jeu alla bien au-delà.

Pelé, le Roi
Le plus grand joueur de tous les temps ? « Le meilleur joueur de l'histoire a été Di Stefano. Je refuse de classer Pelé. Il est dans une autre dimension », disait Ferenc Puskas. Sur les écrans de télé en noir et blanc, les spectateurs découvrent au Mondial 1958, éberlués, un frêle numéro 10 qui donne des couleurs au foot. En finale contre la Suède, « O Rei » inscrit un doublé, dont un enchaînement sombrero-reprise de volée, et soulève la Coupe du monde. Une légende est née à... 17 ans. Pour la FIFA, le « Roi », a inscrit 1 281 buts en 1 363 matches. Pour beaucoup impossibles à arrêter. La preuve ? Gordon Banks est entré au panthéon des gardiens pour avoir stoppé une tête du génie brésilien au Mondial 1970.

Maradona, le petit diable
Ange et démon. Le petit Argentin, torse bombé, marque sans doute « le » but de l'histoire des Coupes du monde, le 22 juin 1986 en battant à lui seul l'Angleterre dans un sprint de rêve de 11 secondes pour le 2e but du succès 2 à 1 en quart de finale. Mais l'envoyé des dieux du foot avait signé auparavant un but démoniaque, au sens propre du terme, car marqué de la main. « El Pibe de oro », « le gamin en or », entrera là encore dans la légende en évoquant devant la presse « la main de Dieu ».

Platini, inimitable
Michel Platini admirait Johan Cruyff. Mais il a trouvé sa propre signature, inimitable. Star du carré magique des Bleus, il incarne l'équipe de France entrée dans l'histoire avec le match de Séville au Mondial 1982, combat homérique contre l'Allemagne. Friand des bons mots, il se présentait comme « Air Platini », celui qui envoyait les journalistes de son pays au Mondial, comme sur ce coup franc, élevé au rang d'art, un soir de novembre 1981 face aux Pays-Bas. Son record de buts marqués dans un Euro, 9 en 1984, sacre des Bleus, tient toujours.

Cruyff, foot total
Prototype du meneur de jeu racé, buste toujours droit dans les dribbles, le Néerlandais aux cheveux longs et nez aquilin fut un des premiers à donner chair au football total. Il fut désigné meilleur joueur du Mondial 1974, en dépit d'une finale perdue face à l'Allemagne. Le joueur de l'Ajax et du Barça est également passé à la postérité pour ses réparties, comme « avant de faire une erreur... je ne la fais pas ».

Zidane, extraterrestre
Le joueur de la Juve savait tout faire avec ses pieds. Mais c'est pourtant de la tête qu'il inscrira un doublé en finale du Mondial 1998 face à un Brésil humilié (3-0). C'est encore de la tête, avec un coup donné cette fois sur le torse de Materazzi, que se terminera tristement son histoire avec la Coupe du monde, expulsé d'une finale en 2006 cette fois perdue par les Bleus. Il a signé un des plus beaux buts de l'histoire de la Ligue des champions, avec cette reprise de volée du gauche venue d'ailleurs en finale en 2002, pour le but de la victoire du Real Madrid.
©AFP

Pelé, Platini, Cruyff, Maradona et Zidane étaient censés jouer au milieu du terrain, mais leur apport au jeu alla bien au-delà.
Pelé, le RoiLe plus grand joueur de tous les temps ? « Le meilleur joueur de l'histoire a été Di Stefano. Je refuse de classer Pelé. Il est dans une autre dimension », disait Ferenc Puskas. Sur les écrans de télé en noir et blanc, les...

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