La profanation du drapeau ou le refus de se lever pour l'hymne national en Egypte sont désormais considérés comme un délit passible d'un an de prison, a annoncé samedi une source officielle.
Selon le bureau du président intérimaire sortant Adly Mansour, le gouvernement a élaboré une loi en ce sens l'année dernière, en pleine ferveur nationaliste après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi et la répression lancée contre ses partisans.
Abdel Fattah al-Sissi, l'ex-chef de l'armée qui a renversé M. Morsi, a remporté l'élection présidentielle organisée en début de semaine et devrait prendre ses fonctions le mois prochain.
La loi, élaborée en l'absence de Parlement, prévoit également une amende pouvant aller jusqu'à 30.000 livres égyptiennes (environ 4.300 dollars) pour profanation du drapeau ou mépris de l'hymne national, a précisé le bureau de M. Mansour dans un communiqué.
Des membres islamistes du Parlement, dissous en 2012, avaient provoqué un tollé en refusant de se lever pour l'hymne national. D'autres islamistes radicaux rejettent toute démonstration de nationalisme, qu'ils considèrent comme une innovation occidentale.
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La profanation du drapeau est désormais passible de prison en Egypte
AFP / le 31 mai 2014 à 21h08
La profanation du drapeau ou le refus de se lever pour l'hymne national en Egypte sont désormais considérés comme un délit passible d'un an de prison, a annoncé samedi une source officielle.Selon le bureau du président intérimaire sortant Adly Mansour, le gouvernement a élaboré une loi en ce sens l'année dernière, en pleine ferveur nationaliste après la destitution par l'armée du...
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