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Une excellente première expérience pour le Cedar Racing Team au GP historique de Monaco

Greg Audi cède le volant à Moustapha el-Solh, consul honoraire du Liban à Monaco... juste le temps d’une photo.

C'est dans une ambiance rappelant les années d'or du sport automobile, bien avant que la technologie ne permette la multitude d'« appuis », d'« aides à la conduite » et autres gadgets, que s'est déroulée le week-end dernier la neuvième édition du Grand Prix historique de Monaco. L'événement tant attendu par les amateurs et pilotes d'autos classiques de course a lieu chaque deux ans, deux week-ends avant la tenue du Grand Prix de formule 1.
Cette année et pour la première fois dans l'histoire, une formule 1 aux couleurs libanaises a pris part à l'épreuve reine des courses automobiles historiques. Inscrite par l'écurie Cedar Racing Team, la Shadow DN5 1975 du pilote français JP Jarier acquise par l'écurie en 2013 a sillonné le circuit de la principauté avec le pilote libanais Greg Audi au volant. Jarier était d'ailleurs présent pour revoir l'auto au volant de laquelle il avait couru à Monaco il y a quarante ans et pour encourager son nouveau pilote.
Près de 200 autos réparties sur sept séries représentant 50 années d'histoire automobile sportive se sont affrontées sur le circuit mythique de la principauté. Et comme à chacun des événements précédents, cette année a vu bon nombre de collisions, de sorties de piste et de dommages, sans toutefois occasionner de sérieux problèmes aux valeureux – et souvent téméraires –
gentlemen-drivers.

Greg Audi et la « Shadow » de l'écurie Cedar Racing Team
Après des essais difficiles vendredi et samedi, avec 35 autos en piste, Greg Audi ayant évité tous les incidents et embûches n'a pu placer la Shadow qu'en 30e position sur la grille de départ. « La nuit du samedi a été longue, nous dit Audi. Je n'arrêtais pas de penser aux stratégies qui me permettraient d'avancer de quelques places dans le classement final. Je repassais dans ma tête le film de chaque virage et les nombreuses montées et descentes, en essayant d'imaginer les meilleurs endroits où doubler mes concurrents. Monaco étant une piste étroite avec peu d'options de dépassement et avec un tel nombre d'autos en piste, il fallait une double dose de doigté et d'audace. » Dimanche après-midi, sur la grille de départ, Greg Audi se lance à l'assaut des meneurs. « Le couteau entre les dents », comme il le dit lui-même, il remonte graduellement le peloton, dépassant treize autos l'une après l'autre pour se retrouver à la 17e place à la fin de l'épreuve de 18 tours.

Une expérience formidable
Alors Greg, on revient à Monaco dans deux ans ? Réponse sans équivoque : « Absolument ! C'est une expérience formidable pour moi et un résultat honorable pour notre équipe et pour les débuts de la Shadow au sein de notre écurie. Nous savons de quoi cette auto est capable et nous sommes déterminés à démontrer son potentiel au fil des courses à venir. Et puis, même si courir à Monaco est un rêve enfin réalisé, c'est aussi le rêve qu'on se plairait de revivre plus d'une fois. Monaco est le seul circuit qui n'a pratiquement pas changé de configuration depuis 1920. Pour les mordus de courses automobiles classiques, c'est un événement incontournable. »

RM Auctions poursuit ses records de ventes
Cette année encore, la plus grande maison de ventes aux enchères d'automobiles d'exception au monde, la canadienne RM Auctions, organisait une vente à Monaco lors du week-end du Grand Prix historique ; ventes record une fois de plus, atteignant une recette de plus de quarante-trois millions d'euros pour les 90 lots offerts.
Parmi les véhicules exceptionnels qui ont changé de mains lors de cette vente, la magnifique et rarissime Ferrari 275 GTB/C carrossée par Scaglietti, neuvième d'une série de douze autos semblables et, de l'avis des experts, la plus remarquable entre toutes. La belle a trouvé preneur pour la modique somme de 5 712 000 euros. Pour les portefeuilles plus modestes, deux autres Ferrari, une 250 GT Pininfarina Cabriolet Série 1 et une 330 GTS, ont été adjugées à 4 704 000 et 2 128 000 euros respectivement.
Jusqu'où ira cette folie ? D'après plusieurs experts, nous ne sommes certainement pas à la veille de voir une baisse quelconque de l'engouement mondial pour l'auto de collection et particulièrement pour les modèles rares, voire uniques.

C'est dans une ambiance rappelant les années d'or du sport automobile, bien avant que la technologie ne permette la multitude d'« appuis », d'« aides à la conduite » et autres gadgets, que s'est déroulée le week-end dernier la neuvième édition du Grand Prix historique de Monaco. L'événement tant attendu par les amateurs et pilotes d'autos classiques de course a lieu chaque deux...

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