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L'islam n'a rien à voir avec les "horreurs" de Boko Haram, affirment des responsables musulmans

Des responsables musulmans ont refusé lundi que l'islam soit utilisé par la secte Boko Haram pour justifier l'enlèvement de lycéennes nigérianes et autres "horreurs".


"Ce n'est pas ça l'islam", a déclaré à l'AFP le président de l'Observatoire contre l'islamophobie Abdallah Zekri, après la diffusion d'une nouvelle vidéo par le groupe radical qui assure avoir converti de force les jeunes filles. Citant le verset du Coran "nulle contrainte en religion", M. Zekri, qui est aussi trésorier du Conseil français du culte musulman (CFCM), a ajouté: "on ne peut pas convertir de force, sinon on bafoue les règles religieuses."


"Ces terroristes portent atteinte à l'islam", a-t-il encore dit en appelant les dirigeants du monde musulman, aussi bien politiques que religieux, à s'inspirer des leaders occidentaux et à condamner fermement ces "actes criminels". "Aucune religion ne saurait tolérer de tels crimes", a de son côté estimé l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) "choquée par les crimes de plus en plus odieux" commis par Boko Haram. "L'UOIF refuse catégoriquement que l'islam soit associé ou utilisé comme prétexte à ces horreurs", ajoute cette organisation, proche des Frères musulmans, dans un communiqué.


"Les actes de Boko Haram n'ont rien à voir avec la religion, car l'islam est une religion de paix", a également souligné Hassen Chalghoumi, président de la Conférence des Imams de France, en appelant à se rassembler mercredi après-midi devant l'ambassade du Nigeria.


276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril dans l'Etat de Borno (nord-est), l'un des fiefs de Boko Haram. Onze autres jeunes filles ont été enlevées le 4 mai, dans une autre localité du même Etat. Dans une précédente vidéo, le chef de Boko Haram avait menacé de les traiter en esclaves. Cette fois, il propose de les échanger contre des prisonniers de son mouvement détenus par les autorités nigérianes.

Des responsables musulmans ont refusé lundi que l'islam soit utilisé par la secte Boko Haram pour justifier l'enlèvement de lycéennes nigérianes et autres "horreurs".
"Ce n'est pas ça l'islam", a déclaré à l'AFP le président de l'Observatoire contre l'islamophobie Abdallah Zekri, après la diffusion d'une nouvelle vidéo par le groupe radical qui assure avoir converti de force les...