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Dernières Infos - Liban

Présidentielle : le bloc aouniste s'oppose à un président de confrontation

L'ancien ministre Sélim Jreissati a souligné mardi à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bloc du Changement et de la Reforme (de Michel Aoun) que le fait de provoquer un défaut de quorum est un droit politique par excellence et s'absenter des séances électorales (consacrées à l’élection présidentielle, ndlr) n'est pas anti-démocratique. "Nous nous absentons car nous refusons un président né d'un compromis, a déclaré M. Jreissati. Le bloc n'acceptera jamais un président de confrontation dont la politique n'est pas consensuelle". Et d'ajouter : "Nous voulons un président fort et rassembleur, comme le stipule la charte de Bkerké".

L'ancien ministre a dans ce contexte précisé que Michel Aoun "ne craint pas de présenter sa candidature, mais il ne veut pas se mettre dans une position de confrontation".

Deux tours ont été organisés, les 23 et 30 avril, dans le cadre de la présidentielle. Ils n'ont pas abouti à l'élection d'un successeur à Michel Sleiman, dont le mandat expire le 25 mai. Au premier tour, aucun candidat n'avait obtenu suffisamment de voix. Quant au deuxième tour, il n'a pu être organisé, faute de quorum. Une nouvelle séance a été fixée à demain mercredi.

L'ancien ministre Sélim Jreissati a souligné mardi à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bloc du Changement et de la Reforme (de Michel Aoun) que le fait de provoquer un défaut de quorum est un droit politique par excellence et s'absenter des séances électorales (consacrées à l’élection présidentielle, ndlr) n'est pas anti-démocratique. "Nous nous absentons car nous refusons un...