Les propriétaires d'appartements à baux anciens ont organisé un sit-in mercredi devant le Musée national , à Beyrouth, pour appeler le chef de l'Etat Michel Sleiman à signer la nouvelle loi de libéralisation des loyers votée le 1er avril au Parlement.
La loi prévoit une libéralisation des contrats de location à baux anciens en fonction desquels les anciens locataires seront amenés à verser une somme annuelle équivalente à la différence entre l'ancien loyer et la nouvelle valeur locative, elle-même équivalente à 5 % de la valeur du bien immobilier. Cette augmentation se fera graduellement sur neuf ans.
Plus tôt dans la journée, le comité représentant les locataires de la banlieue sud de Beyrouth (qui payent ce qu'on appelle des anciens loyers) avait organisé, dans cette région, un sit-in pour protester contre cette loi.
Depuis le vote de la loi au Parlement, bénéficiaires d'anciens loyers et propriétaires d'appartements à baux anciens multiplient les manifestations, les premiers contre la loi, les seconds pour sa mise en œuvre.
La loi prévoit une libéralisation des contrats de location à baux anciens en fonction desquels les anciens locataires seront amenés...
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