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Liban

Appels du 14 Mars en faveur du dialogue

Alors que la présidence de la République n'a pas encore annoncé de date officielle pour la reprise du dialogue national, que nombre de médias prévoient vers la fin du mois de mars ou au début avril, des personnalités du 14 Mars appellent d'ores et déjà à la tenue de ce dialogue dans les plus brefs délais.
C'est le cas notamment de Jean Oghassabian, député de Beyrouth I et membre du bloc du Futur. Interrogé par la Voix du Liban 93,3, M. Oghassabian a émis l'espoir que le président de la République, Michel Sleiman, « convoque le comité de dialogue le plus vite possible afin de traiter le problème de l'implication du Hezbollah dans la guerre en Syrie et celui de la prolifération des armes partout et en particulier dans le périmètre formé par Ersal, Brital et Laboué ».
« Dès avant la formation du gouvernement, notre position était claire et Saad Hariri avait dit que lorsque le chef de l'État jugerait opportun de convoquer la table de dialogue, nous y serions tout à fait prêts », a ajouté le député.
De son côté, le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a mis l'accent dans une déclaration sur « le besoin d'un dialogue avec le Hezbollah pour ramener ce dernier à la légalité libanaise ». Pour M. Harb, l'heure est au « dialogue » et à la « participation », justifiant l'entrée du 14 Mars au gouvernement.
Rappelant qu'il avait pris part, en 1992, au boycottage des élections législatives par les principales formations chrétiennes du pays, il a dit : « Il nous est apparu par la suite que ce boycottage était déplacé. Nous avions voulu faire pression sur le pouvoir afin de l'amener à réviser la manière dont s'était déroulé le scrutin et le résultat c'est que les élections ont eu lieu sans nous et que nul ne s'est soucié de notre point de vue. »
Et d'ajouter : « Naguère (en 2011), un gouvernement monochrome a été mis sur pied et personne non plus n'a tenu compte de nous. Notre absence du gouvernement conduit la partie adverse à mettre la main sur le pouvoir et c'est ce que nous ne pouvons accepter. »
Pour sa part, Ahmad Fatfat, député de Denniyé (bloc du Futur), a souligné à la Voix du Liban 100,5 l'importance du dialogue aux yeux de sa formation. « Il est essentiel pour nous malgré le fait qu'il ne donne aucun résultat. Nous y participerons afin que nul ne dise que nous sommes négatifs et pour qu'il y ait un minimum d'optimisme dans le pays. »

Alors que la présidence de la République n'a pas encore annoncé de date officielle pour la reprise du dialogue national, que nombre de médias prévoient vers la fin du mois de mars ou au début avril, des personnalités du 14 Mars appellent d'ores et déjà à la tenue de ce dialogue dans les plus brefs délais.C'est le cas notamment de Jean Oghassabian, député de Beyrouth I et...

commentaires (2)

BON RÉVEIL ! VOUS SAVIEZ QUE LA DIALOGUE AVEC LE HEZBOLLAH EST INÉVITABLE ALORS POURQUOI AVOIR PERDU TANT DE TEMPS POUR LE PAYS ? CROYEZ-VOUS QUE LA DÉCLARATION MINISTÉRIELLE A CHANGÉ LA DONNE ? ILLUSION ! ET LA DÉSILLUSION VOUS ATTEND À LA PREMIÈRE BIFURCATION !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 28, le 19 mars 2014

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Commentaires (2)

  • BON RÉVEIL ! VOUS SAVIEZ QUE LA DIALOGUE AVEC LE HEZBOLLAH EST INÉVITABLE ALORS POURQUOI AVOIR PERDU TANT DE TEMPS POUR LE PAYS ? CROYEZ-VOUS QUE LA DÉCLARATION MINISTÉRIELLE A CHANGÉ LA DONNE ? ILLUSION ! ET LA DÉSILLUSION VOUS ATTEND À LA PREMIÈRE BIFURCATION !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 28, le 19 mars 2014

  • Dans les dernières semaines du mandat du président de la République, "reprise du dialogue" auquel le Hezbollah s'est dérobé durant six ans. Du surréél !!

    Halim Abou Chacra

    06 h 18, le 19 mars 2014

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