Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Geagea : Nul ne peut afficher son soutien à la charte de Bkerké sans en respecter la teneur

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que la charte publiée la semaine dernière par l'Assemblée des évêques maronites "nous rappelle l'appel de Bkerké lancé en septembre 2000 (pour mettre fin à la tutelle syrienne au Liban, ndlr)".

M. Geagea a souligné que la charte appelle à l'établissement d'un Etat fort et capable et n'a pas mentionné la résistance. "La résistance signifie le mini-Etat du Hezbollah, une théorie qui est aujourd'hui tombée car il ne peut y avoir deux Etats sur un même territoire", a déclaré le leader des FL. Et de poursuivre : "Il y a deux projets proposés aujourd'hui : celui du mini-Etat du Hezbollah et celui du mémoire de Bkerké. On ne peut dès lors afficher son soutien à la charte, sans respecter ses points essentiels", a-t-il souligné, ajoutant que le contenu du document est "clair et fondateur".

Le leader des FL a assuré en outre que "la charte, telle qu'elle a été publiée est excellente, mais il faut qu'elle soit appliquée dans les faits."

"Où en sont le Pacte national, la Constitution et les institutions à l'ombre de l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie? Où est donc la participation à la prise de décision?", a demandé M. Geagea.

Selon lui, la neutralité politique comme stipulée par la déclaration de Baabda est un point fondamental de la charte de Bkerké. "Certains ont cru que la neutralité politique est une position politique alors qu'elle est en fait une partie du Pacte national, a poursuivi M. Geagea. Si nous laissons tomber la neutralité politique, nous exposons ce Pacte à un énorme danger, comme c'est le cas aujourd'hui."

 

 

 

 

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que la charte publiée la semaine dernière par l'Assemblée des évêques maronites "nous rappelle l'appel de Bkerké lancé en septembre 2000 (pour mettre fin à la tutelle syrienne au Liban, ndlr)".
M. Geagea a souligné que la charte appelle à l'établissement d'un Etat fort et capable...