Le ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a mis en garde vendredi contre un vide à la présidence de la République, notamment en cette situation de crise au Liban et dans la région.
"Il n'est pas permis qu'un nouveau président ne soit pas élu, a déclaré M. Mansour à la Radio du peuple. Un vide (à la présidence, ndlr) entraînera une vacance au sein d'autres institutions de l’État." Il s'est dit étonné dans ce contexte de l'agitation du spectre du vide à la présidence, des mois avant la date prévue pour les élections.
Le chef de la diplomatie a, par ailleurs, qualifié de "provocatrice" la proposition du Courant du Futur de nommer l'ancien directeur des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, pour le portefeuille de l'Intérieur.
"Les obstacles qui bloquent la formation du gouvernement ont commencé quand une partie politique a essayé d’éliminer l’autre", a poursuivi M. Mansour, estimant que pour certaines parties, la question de la répartition des portefeuilles est une question de règlement de comptes.
Sur le dossier syrien, Adnane Mansour a exprimé un doute que la conférence de Genève 2 puisse apporter une issue finale à la crise syrienne. Selon lui, "le problème réside dans les dissensions au sein de l’opposition syrienne".
Le ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a mis en garde vendredi contre un vide à la présidence de la République, notamment en cette situation de crise au Liban et dans la région.
"Il n'est pas permis qu'un nouveau président ne soit pas élu, a déclaré M. Mansour à la Radio du peuple. Un vide (à la présidence, ndlr) entraînera une vacance au sein d'autres...
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