Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a poursuivi mercredi l'audition des témoins de l'accusation dans le procès des assassins présumés de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Premier à prendre la parole, un membre des Forces de sécurité intérieure (FSI) ayant demandé à faire sa déposition en préservant son anonymat.
Le témoin, qui s'exprimait par vidéoconférence à partir de Beyrouth, occupait un poste administratif au bureau des explosifs des FSI au moment de l'attentat en février 2005.
Ce témoin, dont la voix a été altérée pour des raisons de sécurité, a raconté comment il avait été appelé à se rendre sur le lieu de l'explosion, où plusieurs experts en explosifs des FSI s'y trouvaient déjà.
Le témoin a été amené à commenter plusieurs photos qui lui ont été présentées. Il a indiqué que ces experts avaient repéré des "pièces métalliques" du cratère provoqué par l'explosion et que lui-même avait été convoqué à une réunion au Tribunal militaire. Certaines des pièces se rapportaient à une Mercedes du convoi de l'ancien Premier ministre et d'autres appartenaient au van Mitsubishi piégé, qui aurait été utilisé dans l'attaque. Toutes les pièces de la Mitsubishi ont été soumises à l'agent de cette marque au Liban pour confirmation.
D'autres pièces du van ont été retrouvées dans la mer.
Certains documents de l'accusation n'ont pas été diffusés en direct à l'intention des médias.
Le témoin, qui s'exprimait par vidéoconférence à partir...
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