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Sport - Jeux olympiques

Derniers travaux avant l’ouverture des jeux à Sotchi

Même si les organisateurs se veulent confiants et rassurants, la réalité est tout autre sur le site olympique, et rien ou presque n’est encore fin prêt. À trois jours de l’ouverture officielle, la plupart des hôtels sont toujours en travaux, notamment à Krasnaya Polyana, la station qui accueillera les épreuves de ski. Les premiers journalistes arrivés sur place se sont aperçus que leurs chambres n’étaient pas prêtes et ils ont dû être logés ailleurs. D’autres se sont retrouvés dans des chambres qui sentent encore la peinture fraîche, n’ont ni connexion internet ni télévision. Quant à l’eau, quand ils en ont, celle-ci est apparemment d’un aspect douteux. Kai Pfaffenbach/Reuters

Des bataillons d'ouvriers s'activent à Sotchi, au bord de la mer Noire, et à Rosa Khoutor, dans les montagnes du Caucase, pour fignoler les détails et livrer à temps les sites et surtout les derniers hébergements, avant l'ouverture des Jeux olympiques vendredi.
Ils trouent, percent, peignent, nettoient... Chacun s'affaire, avec en ligne de mire la date fatidique de vendredi. L'urgence du moment ? Les logements. À Sotchi comme à Rosa Khoutor, les hôtels et résidence ouvrent partiellement (ou totalement) au gré des arrivées et des finitions.
En dépit d'inquiétudes en fin de semaine dernière, les chambres ont été (presque toutes) livrées à temps. Le comité organisateur souligne que personne ne s'est retrouvé dehors. Et pour éviter une crise, le CIO a même dépêché son directeur exécutif Gilbert Felli dans la montagne.
« Je suis un grand voyageur et je sais comment cela peut être désagréable de ne pas avoir de chambre après un long voyage », a résumé Thomas Bach, qui vit ses premiers jeux en tant que président du Comité international olympique.
« Nous pouvons dire que les Russes ont tenu leurs promesses », a-t-il souligné, glissant que « tous les Jeux sont une course contre la montre ».
Ce match avec les jours (et les nerfs) a surtout concerné Rosa Khoutor et sa vingtaine de résidences ou hôtels en construction, pour héberger notamment les journalistes. Parmi eux, le Gornaya Karousel, gigantesque complexe de 500 logements, qui a englouti une partie des 50 milliards de dollars (un record pour des JO) consacrés à l'organisation des JO et à l'aménagement d'une zone jusque-là vierge d'infrastructures (installations olympiques, routes, chemins de fer)

Plus de 40 000 chambres nécessaires
Le spectacle des travaux en voie de finition est le même à Sotchi, 40 kilomètres en aval. Dès potron-minet, des armées d'ouvriers prennent possession des résidences pour accrocher les tringles et fixer les rideaux, ou poser les numéros de bâtiments aux entrées, au milieu du ballet des camions apportant des matelas.
« Plus de 41 000 chambres étaient nécessaires pour les Jeux. La moitié d'entre elles ont été construites. En montagne (le comité d'organisation) Sotchi 2014 a prévu 24 000 chambres pour loger la famille olympique, où figurent les journalistes. 97 % de ces chambres ont été livrées sans problème et le reste est en cours d'inspection et seront disponibles avant le début des Jeux », a précisé le comité d'organisation.
Ainsi, lundi matin, un hôtel (le Panorama) a été entièrement mis à disposition de Sotchi 2014 à Rosa Khoutor.
A priori, les quelque 3 000 athlètes (le double en comptant les accompagnateurs) n'auront pas ce genre de soucis dans les trois villages olympiques éparpillés entre le site côtier et la montagne.
« Le village est supergrand et vraiment luxueux, raconte le Français Alexis Contin (patinage de vitesse), arrivé dimanche. D'ailleurs pour l'anecdote, beaucoup de pays ont fait acheminer des vélos pour pouvoir se déplacer tellement le village s'étend. Les volontaires sont très accueillants comme à Vancouver (lieu des Jeux en 2010). »

Tas de terre, gravats...
En revanche, l'attention des athlètes sera sûrement attirée sur les routes menant aux sites de compétition. À Sotchi, plus précisément Adler, située à 30 km, le trajet entre les hôtels et le parc olympique donne l'impression d'une ville en travaux. Certes, les routes sont terminées. Mais les bas-côtés sont bruts (tas de terre, détritus faisant suite aux travaux...), arbres mal enracinés.
Même tableau dans la montée qui accède au village des athlètes dans la montagne, bien au-dessus de la vallée de Rosa Khoutor. Dans un froid pinçant, dans un panorama grandiose, chaque épingle à cheveux est peuplée de forcenés occupés à fixer une glissière de sécurité ou aplanir un accotement.
Vendredi au plus tard, les ouvriers abandonneront la route au ballet olympique. Dans les bois, en retrait, resteront des grappes de militaires cachés dans des tentes qui se confondent avec la neige.
(Source : AFP)

Menaces anonymes contre deux athlètes autrichiennes

Le Comité olympique autrichien (ÖOC) a reçu une lettre anonyme de menaces à l'encontre de deux athlètes qui participeront aux Jeux olympiques de Sotchi, a indiqué hier le ministère de l'Intérieur autrichien.
L'agence de presse autrichienne APA et le quotidien Kronen Zeitung donnent les noms de Marlies Schild (ski alpin) et de Janine Flock (skeleton), qui auraient été menacées d'enlèvement.
Le ministère n'a pas détaillé la nature des menaces ni leurs destinataires.
Quatre policiers autrichiens, dont deux des forces spéciales, sont déjà sur place à Sotchi, « une mesure de routine » pour assurer la coordination entre la délégation et les forces de l'ordre russes, selon M. Grundböck.
L'Autriche va envoyer une délégation de 130 athlètes à Sotchi.
(Source : AFP)

Des bataillons d'ouvriers s'activent à Sotchi, au bord de la mer Noire, et à Rosa Khoutor, dans les montagnes du Caucase, pour fignoler les détails et livrer à temps les sites et surtout les derniers hébergements, avant l'ouverture des Jeux olympiques vendredi.Ils trouent, percent, peignent, nettoient... Chacun s'affaire, avec en ligne de mire la date fatidique de vendredi. L'urgence du...

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