L'avocat de la défense des suspects Hussein Anayssi et Moustapha Badreddine, Vincent Courcelle-Labrousse, a souligné lundi l'"indépendance" de la défense qui n'a "reçu le soutien d'aucune puissance étrangère ou de services de renseignements", au troisième jour du procès de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
"Le procès par contumace place la défense dans une position de faiblesse. L'Etat libanais n'a pas répondu à des requêtes de la défense", a déclaré M. Courcelle-Labrousse dans son plaidoyer.
"L'accusation a eu des années pour établir l'acte d'accusation alors que la défense n'a eu que deux ans pour préparer la défense de ses clients", a-t-il ajouté.
Il a demandé un accès total à tous les documents de l'accusation qui ont nécessité un concours étranger notamment du FBI et s'est interrogé sur la teneur des conversations téléphoniques entre les suspects et non seulement sur le mouvement de ces appels.
L'avocat Yasser Hassan, qui défend aussi Hassan Anayssi, a de même critiqué le retard dans la remise de l'acte d'accusation à la défense.
"L'acte d'accusation ne contient pas des preuves matérielles. L'accusation n'a pas réussi à déterminer d'où proviennent les explosifs", a-t-il notamment dit.
"Le procès par contumace place la défense dans une...
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