Rechercher
Rechercher

Mode - Minimaliste

Les bijoux d’architecte de Dina Kamal

Un autre regard sur la gourmette traditionnelle.

Voilà une créatrice qui refuse de choisir entre ses deux casquettes. Architecte, elle construit des bâtiments qui ressemblent à ses bijoux. Bijoutière, elle conçoit des bijoux aux proportions si parfaites qu'on les croirait sortis de modules architecturaux. Après s'être intéressée à la chevalière, cet anneau sans âge et sans sexe, elle creuse la veine jusqu'à l'essence, fonce dans le minimalisme tête basse et fédère les puristes qui lui ressemblent. Un anneau, c'est tout ? Oui mais texturé, lisse comme une confiserie ou texturé brut, tout droit sorti de sa mine d'or, avec des proportions si parfaites qu'elles frisent la volupté.
Quand Dina Kamal interroge la mémoire, elle remonte au Moyen Âge pour trouver ses « Pinky Rings », mais elle n'a pas besoin d'aller bien loin, juste quelque part entre les années 60 et 70, pour retrouver la fameuse gourmette que portaient hommes et femmes à leur poignet, avec leur nom gravé dessus, en lettres anglaises à la machine, ou grossièrement creusé en capitales à l'aide d'un clou. Elle les décline et torsade, à la manière des bracelets que collectionnaient les ménagères en guise de petit patrimoine. Elle les propose aussi en anneaux. Notre époque voit de plus en plus petit. L'atelier de Dina Kamal est niché dans son cabinet d'architecte, rue du Liban, au-dessus d'un boucher traditionnel. Une manière de revendiquer son statut d'artisan !

Voilà une créatrice qui refuse de choisir entre ses deux casquettes. Architecte, elle construit des bâtiments qui ressemblent à ses bijoux. Bijoutière, elle conçoit des bijoux aux proportions si parfaites qu'on les croirait sortis de modules architecturaux. Après s'être intéressée à la chevalière, cet anneau sans âge et sans sexe, elle creuse la veine jusqu'à l'essence,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut