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Culture - Concert

Dans les pas de Verdi... au Casino du Liban

La saison lyrique vient d'ouvrir ses portes à la Scala de Milan avec une nouvelle production de la «Traviata » de Verdi. Une ouverture retransmise en direct par Arte. Dans le rôle phare de l'égarée et la déchue, l'Allemande Diana Damrau. Physique peu avantageux pour le rôle, mais voix sublime pour la partition.

Sonya Yoncheva.

Au pays du Cèdre, pour ne pas être en reste pour la célébration du bicentenaire de la naissance de Verdi, enfant du peuple italien devenu héros national, une soirée faste est organisée sous l'égide conjuguée des Jeunesses musicales du Liban et des Chorégies d'Orange au théâtre du Casino du Liban. Verdi, toujours méditerranéen, face à la mer...
Les bel cantistes chevronnés seront heureux de savoir qu'une soirée leur est réservée, non pas pour une production d'un des vingt-neuf opéras du maître de Roncole, mais pour un florilège d'arias et de duos où couleront, avec les superbes voix des têtes d'affiche de l'art lyrique italien, les plus belles et émouvantes mélodies du compositeur de Nabucco.
Pour l'occasion, en cette évasion sur les terres de Verdi, pour fêter l'art de ce compositeur génial dont la musique et les créations dominent jusqu'à aujourd'hui tout le répertoire de l'art lyrique international, trois interprètes – et non des moindres – se produiront sur les planches du Casino du
Liban.
Ils seront accompagnés, pour cette prestation unique d'un soir, de l'Orchestre symphonique libanais dirigé par maestro Roberto Rizzi Brignoli qui s'est illustré la saison dernière à Lille avec un Macbeth éminemment verdien.
Sous les feux de la rampe, pour faire vivre les voix et les héroïnes du maître du génie de la région de Busseto, mélange de beauté et de virtuosité vocales, la sublime bulgare Sonya Yoncheva (un soprano au mélange explosif entre magnificence et sensualité), le séduisant Massimo Giordano (il fut tour à tour un brillant ténor pour camper des amants transis d'amour tels Alfredo, Don José, Mario Cavadarossi, et chevalier Des Grieux) et Vittorio Vittelli (un baryton détenteur du prix Placido Domingo, fin interprète de Rigoletto et Simon Boccanegra et qui se prépare à affronter les sombres machinations de Scarpia).
On applaudira, par le biais de ce triumvirat vocal, de larges extraits de la Traviata, mais aussi l'ouverture de Nabucco, certains passages de Simon Boccanegra, Rigoletto et les Lombardi.
Une soirée parfaitement dans les pas de Verdi et qui s'annonce, en tons majeurs, comme l'une des plus marquantes de la saison.
Une occasion en or, celui des passementeries des rideaux velours rouge sang de l'art lyrique, pour savourer un moment de bonheur. À vos agendas et à vos bourses, réservez la soirée du 16 décembre au Casino du Liban.
Vous avez rendez-vous avec le bel canto et tous les remous et les trémolos de l'amour, des intermittences du cœur, de la séduction, de la trahison, de l'abandon, du pouvoir. Jamais comédie humaine, vocalement, n'aura été plus près du rêve absolu. Un rêve royalement servi par Verdi et ceux qui, deux cents ans plus tard, musiciens, chanteurs et public, lui vouent une admiration parfaitement justifiée.
Un avant-goût des cadeaux de fête de Noël (tous les cadeaux ne sont pas forcément de l'ordre des nourritures terrestres...) sur un ton éthéré et inédit.

E.D.

Au pays du Cèdre, pour ne pas être en reste pour la célébration du bicentenaire de la naissance de Verdi, enfant du peuple italien devenu héros national, une soirée faste est organisée sous l'égide conjuguée des Jeunesses musicales du Liban et des Chorégies d'Orange au théâtre du Casino du Liban. Verdi, toujours méditerranéen, face à la mer...Les bel cantistes chevronnés seront...

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