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Egypte: un enfant tué en marge de manifestations pro-Morsi

Un enfant est mort vendredi à Suez lors de heurts entre opposants et partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, et la police a dispersé des manifestations à coup de gaz lacrymogènes à travers le pays, selon des responsables de sécurité.
L'enfant de 10 ans, touché mortellement par une balle à la tête, a péri à Suez, sur le canal du même nom, ont précisé ces responsables, au cours d'affrontements entre anti et pro-Morsi, qui manifestent quasi-quotidiennement pour réclamer son retour au pouvoir, défiant la répression des nouvelles autorités qui a fait plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations.
La police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser ces heurts, ont-ils ajouté.
Elle a fait de même dans plusieurs quartiers du Caire, notamment à Nasr City, où les partisans de M. Morsi tentaient de rejoindre la place Rabaa al-Adawiya, épicentre de la dispersion le 14 août dans un bain de sang des pro-Morsi.
Les islamistes ont d'ailleurs appelé à manifester toute cette semaine pour dénoncer ce qu'ils appellent "le massacre du siècle" qui a fait, de source officielle, 627 morts.
Les forces de sécurité ont également dispersé à coup de grenades lacrymogènes des heurts dans l'université islamique d'Al-Azhar entre étudiants partisans ou adversaires des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi qui avait remporté haut la main les législatives organisées fin 2011, six mois avant qu'il ne devienne lui-même président.
Dans l'oasis du Fayyoum, à une centaine de kilomètres au sud du Caire, les policiers ont également fait usage du gaz lacrymogène pour disperser un cortège pro-Morsi, selon des responsables de la sécurité.
Le 3 juillet, le général Abdel Fattah al-Sissi, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et commandant en chef de l'armée, avait destitué M. Morsi, invoquant les millions d'Egyptiens descendus dans la rue le 30 juin pour réclamer son départ, l'accusant de monopoliser le pouvoir au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser la société à marche forcée.
Les partisans du seul chef de l'Etat élu démocratiquement du pays dénoncent depuis un "coup d'Etat", tandis que les autorités installées par l'armée ont lancé une transition politique qui doit s'achever avec la tenue d'élections législatives en février ou mars, puis d'une présidentielle durant l'été.

Un enfant est mort vendredi à Suez lors de heurts entre opposants et partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, et la police a dispersé des manifestations à coup de gaz lacrymogènes à travers le pays, selon des responsables de sécurité.L'enfant de 10 ans, touché mortellement par une balle à la tête, a...