L’un de ces responsables, Ammar Moussaoui, en charge du département des relations internationales au sein du Hezb, est allé jusqu’à appeler le camp adverse à « faire preuve de modération et prendre exemple d’autrui ».
Pour M. Moussaoui, « les Américains veulent des autres qu’ils se raidissent dans leurs positions afin de pouvoir en tirer bénéfice. Ceux qui payent le prix, ce sont justement ceux qui prennent ces positions rigides puis se retrouvent à découvert parce que leur maître a conclu des bazars derrière leur dos ».
Le ministre d’État sortant pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, a pour sa part appelé le 14 Mars à « opter pour la méthode du dialogue, le Liban ne pouvant être gouverné que dans le partenariat ».
« Toute formule gouvernementale qui ne réaliserait pas ce partenariat dans le fond est une tentative d’hégémonie et de sabotage », a ajouté M. Fneich.
Nawwar Sahili, député de Baalbeck-Hermel, a estimé de son côté que « la solution, au Liban comme en Syrie, réside dans le dialogue et la formation d’un gouvernement d’union nationale » et il a appelé le 14 Mars à « prendre une décision en en assumant pour une fois la responsabilité ».
Enfin, Nawaf Moussaoui, député de Tyr, a une fois de plus accusé le 14 Mars d’« obéir de façon absolue aux directives qui lui parviennent de l’étranger pour ce qui est de causer le blocage, de susciter l’escalade et l’échauffement des esprits et de pratiquer le sabotage, et ce jusqu’aux limites de la guerre civile ».
commentaires (3)
C'est vrai sinon il devient imbuvable !
Jaber Kamel
19 h 47, le 09 novembre 2013