Libanais de racines, Hanibal Srouji a baigné pendant son enfance et son adolescence dans le mysticisme oriental. Une culture colorée, lumineuse, féconde en symboles, métaphores et mystères, qui s’est épanouie, nourrie sur une terre chargée.
A 18 ans, le peintre fuit la violence, celle des armes, pour en découvrir une autre, celle du déracinement.
Dans son cheminement d’artiste, Hanibal Srouji cherche à recréer, à retrouver un certain absolu. Les œuvres de Kandinsky et ses écrits l’ont aidé à formaliser dans la peinture sa propre recherche de la spiritualité. Les travaux des expressionnistes abstraits américains lui ont ouvert de nouvelles voies dans l’art.
La couleur est la genèse de son œuvre, elle est la source de son inspiration. A l’irruption de la couleur fait suite une succession de gestes désordonnés, expression de l’oubli de soi. De cette boue originelle murit une composition épurée, minimale, essentielle.
Le peintre est un moissonneur; il sème son « champ » coloré de signes. Des signes qui suggèrent les forces génératrices de la nature, l'âme de l’arbre, le fourmillement des eaux profondes, le bruit du vide…
Cette composition de couleurs et de traits, conjonction d’allégories, guidée par l’émotion et l’élan mystique, est achevée au moment magique où elle prend vie.
Un livre de Gary Buchakjian et Sary Tadros.
Signature du livre jeudi 7 novembre à 18h, au stand de L’Orient-Le Jour
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