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Rohani veut "expulser les groupes terroristes" de la Syrie

Le président iranien Hassan Rohani, qui recevait dimanche l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi, a déclaré que l'expulsion des "groupes terroristes" du pays représentait un premier pas vers un retour au calme, a rapporté l'agence officielle Irna.


"La République islamique d'Iran estime que poursuivre l'aide humanitaire, empêcher l'entrée des terroristes en Syrie, détruire les armes chimiques et expulser les groupes terroristes font partie des premiers pas pour établir une paix durable dans ce pays", a déclaré M. Rohani.
L'Iran "est prêt à aider tout effort pour ramener la stabilité en Syrie, que ce soit à Genève-2 ou n'importe quelle autre effort", a-t-il ajouté.
"L'avenir de la Syrie doit être défini par le vote des Syriens à l'occasion d'une élection libre où toutes les parties y participent", a-t-il cependant rappelé.


Samedi, M. Brahimi, en visite pour deux jours en Iran dans le cadre d'une tournée régionale qui doit le conduire lundi à Damas, a estimé "naturel et nécessaire" que l'Iran participe à la conférence de paix dite Genève-2.
Lors de cette conférence déjà plusieurs fois reportée, Moscou et Washington espèrent réunir des représentants du régime et de l'opposition pour mettre fin au bain de sang en Syrie.


"Les divisions au sein de l'opposition, la présence des groupes terroristes qui ne reconnaissent ni le gouvernement ni l'opposition, l'absence de vision commune parmi les voisins de la Syrie mais aussi les grandes puissances (...) représentent un grand problème dans les efforts pour établir la paix", a cependant relevé le président iranien.


Les Etats-Unis n'ont pas exclu une participation de l'Iran aux négociations de Genève-2, tout en exigeant que Téhéran adhère d'abord à un précédent accord prévoyant la mise en place d'un gouvernement de transition sans mentionner le sort du président Bachar el-Assad. 


Dans un communiqué samedi soir, une vingtaine d'importants groupes rebelles islamistes syriens ont rejeté catégoriquement le projet de conférence de paix et ont menacé de juger pour "trahison" tout opposant qui s'y rendrait.
L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, arrivé samedi matin à Téhéran, s'est déjà rendu en Turquie, en Jordanie, en Irak, en Egypte, au Koweït, au sultanat d'Oman et au Qatar.

Le président iranien Hassan Rohani, qui recevait dimanche l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi, a déclaré que l'expulsion des "groupes terroristes" du pays représentait un premier pas vers un retour au calme, a rapporté l'agence officielle Irna.
"La République islamique d'Iran estime que poursuivre l'aide humanitaire, empêcher l'entrée des terroristes en Syrie,...