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Incendie d'une mosquée en Pologne pour la fête de l'Aid

Un incendie criminel a eu lieu sans faire de victimes dans une mosquée de Gdansk, alors que quelques musulmans célébraient mercredi la fête du sacrifice de l'Aïd al-Adha dans cette ville du nord de la Pologne, pays où l'abattage rituel est interdit.


"C'était certainement un incendie criminel", a déclaré à l'AFP Grazyna Wawryniuk, porte-parole du procureur régional.
"Nous avons ouvert une enquête pour déterminer les motifs et les identités des auteurs", a-t-elle dit, précisant que l'incendie, allumé pendant la nuit contre une porte, avait endommagé cette porte et provoqué quelques dégâts à l'intérieur de la mosquée.


L'imam de Gdansk Hani Hraish a expliqué aux journalistes que ce genre d'attaque contre sa petite communauté était "très rare et surprenant".
"Hier, nous avons célébré ici l'Aïd normalement. C'était une belle et joyeuse fête, il y avait beaucoup de monde et nous n'avons rien remarqué d'anormal", a-t-il dit.
"C'est très désagréable pour nous, très douloureux. Le feu n'a pas seulement atteint notre mosquée, mais aussi nos coeurs et nos âmes", a-t-il ajouté.


L'abattage rituel est interdit en Pologne depuis le 1er janvier, en vertu d'une loi nationale sur la protection des animaux, alors qu'une directive européenne l'autorise.
Mardi, des Tatars musulmans polonais ont dû céder à la pression des défenseurs des animaux et renoncer à égorger un mouton pendant la fête du Sacrifice de l'Aïd al-Adha, dans le village de Bohoniki (est) où ils voulaient braver cette interdiction.
Le nombre total de musulmans en Pologne, pays de 38 millions d'habitants dont 95% se déclarent catholiques romains, est estimé à entre 20.000 et 30.000 personnes.

Un incendie criminel a eu lieu sans faire de victimes dans une mosquée de Gdansk, alors que quelques musulmans célébraient mercredi la fête du sacrifice de l'Aïd al-Adha dans cette ville du nord de la Pologne, pays où l'abattage rituel est interdit.
"C'était certainement un incendie criminel", a déclaré à l'AFP Grazyna Wawryniuk, porte-parole du procureur régional. "Nous avons ouvert...