M. Arif a salué la mémoire de ces soldats morts alors qu'ils étaient "venus défendre la paix" au Liban.
Exprimant la "reconnaissance éternelle de la nation envers ceux qui sont tombés en son nom", il a aussi rendu hommage à tous les combattants "d'aujourd'hui" et "d'hier", "engagés au péril de leur vie, pour porter (...) les valeurs de tolérance" et de paix.
Le 23 octobre 1983, en pleine guerre civile à Beyrouth, 58 militaires français étaient morts dans un attentat au camion-suicide ayant visé un bâtiment où dormaient 73 soldats français de la Force multinationale d'interposition.
Quelques minutes auparavant, une action similaire contre le contingent américain basé à l'aéroport international de Beyrouth avait fait 241 morts.
Alors que près de 900 soldats français sont toujours stationnés dans le sud du Liban dans le cadre de la Finul (Forces intérimaire des Nations unies au Liban), M. Arif a souligné que la France avait "besoin de continuer à renforcer ses liens avec le Liban, quelle que soit la nature de la présence française" dans ce pays.
Il a notamment souligné que la France souhaitait "aider le Liban à faire face (...) à l'accueil des réfugiés" syriens, au nombre de plus de 750.000 dans le pays.
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