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Liban

Le ministre des Télécoms s’emploie-t-il à retarder et à entraver l’action du TSL ?

Avec l’approche de l’échéance du financement du Tribunal spécial pour le Liban et celle de l’ouverture du procès dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le TSL revient sur la scène médiatique libanaise. Le quotidien an-Nahar a ainsi publié dans son édition d’hier des documents officiels en provenance du procureur du TSL, Norman Farrel, dans lesquels ce dernier réclame des informations concernant les communications téléphoniques émanant de certains numéros en Syrie et au Liban. Le Nahar accuse le ministre sortant des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, de bloquer systématiquement ces demandes et de tarder, délibérément, à donner les informations requises dans une volonté systématique de retarder, voire d’entraver, l’action du TSL.
Le quotidien laisse aussi entendre que le ministre Sehnaoui agirait ainsi à la demande du Hezbollah, dont quatre membres sont accusés d’avoir exécuté l’assassinat. Le secrétariat général du 14 Mars s’est aussi saisi de l’affaire et il a appelé, dans un communiqué, les autorités compétentes, notamment le ministre sortant de la Justice et le parquet près la Cour de cassation, à prendre les mesures qui s’imposent à l’encontre du ministre. Le secrétariat général du 14 Mars a rappelé que le TSL a été créé par une résolution du Conseil de sécurité adoptée sous le chapitre VII (ce qui signifie qu’en cas de violation de la résolution, la force peut être utilisée) et que les violations commises sur ce plan ne rejaillissent pas seulement sur le ministre ou la partie qui les a commises, mais sur l’ensemble des Libanais. Le secrétariat du 14 Mars a aussi précisé qu’il suit de près cette affaire pour adopter les positions nécessaires.
De son côté, le député Ghazi Youssef a affirmé que « la mission du ministre des Télécommunications revêt un caractère sécuritaire visant à entraver l’action du Tribunal spécial pour le Liban ». Dans une déclaration à la MTV, M. Youssef a souligné que « le plus grave dans cette affaire est que les informations transmises au ministre revêtent un caractère secret, et les atermoiements du ministre sont dus au fait que celui-ci fournit ces informations aux personnes qui pourraient être lésées par l’action du Tribunal ». « J’ai la conviction que ce ministre (Nicolas Sehnaoui) coopère avec des services sécuritaires non étatiques afin de cacher les informations au tribunal international », a déclaré M. Youssef.

La réponse d’une « source » du ministère des Télécoms
Interrogée sur ce plan par L’Orient-Le Jour, une source du ministère des Télécommunications a tourné en dérision l’information, se demandant « comment un quotidien qui se respecte cherche à provoquer une polémique au sujet d’un non-événement ». La source précise ainsi que les deux documents publiés par an-Nahar consistent le premier en une demande de la part du procureur du TSL adressée au ministre des Télécommunications et le second dans la réponse du même ministre. « Autrement dit, affirme cette source, la coopération existe bel et bien et elle est démontrée dans les deux documents publiés. Le premier date du 26 juillet et le second du 12 septembre. Il y a donc un peu plus d’un mois entre la demande et la réponse, un mois d’août qui plus est, au cours duquel, en général, toutes les formalités sont ralenties. » La source du ministère se demande à cet égard « qui fixe les délais et qui décide ainsi quand il y a du retard et quand il n’y en a pas ? »...
Enfin, le ministre du Travail du gouvernement Mikati, Sélim Jreïssaty, a aussi commenté l’affaire soulevée par le quotidien an-Nahar, précisant que le titre accrocheur accusant le ministre d’entraver l’action du TSL n’est pas conforme à la réalité. Il a souligné le fait que ce qui est plus grave que le « retard » dans l’exécution des demandes du TSL, ce sont « les fuites des documents qui mettent en cause le travail du TSL ». Enfin, selon Jreïssaty, le ministre n’est pas un postier. Il a le droit, voire le devoir, d’étudier les demandes qui sont transmises.
Avec l’approche de l’échéance du financement du Tribunal spécial pour le Liban et celle de l’ouverture du procès dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le TSL revient sur la scène médiatique libanaise. Le quotidien an-Nahar a ainsi publié dans son édition d’hier des documents officiels en provenance du procureur du TSL, Norman...

commentaires (3)

CE MACHIN DE TSL EST NÉ ROUILLÉ ! UNE FOIS IL A TOUTES LES DONNÉES... UNE AUTRE FOIS ON L'ENTRAVE... IL COURT... IL FREINE... SANS DÉMARRER !

SAKR LOUBNAN

12 h 54, le 28 septembre 2013

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Commentaires (3)

  • CE MACHIN DE TSL EST NÉ ROUILLÉ ! UNE FOIS IL A TOUTES LES DONNÉES... UNE AUTRE FOIS ON L'ENTRAVE... IL COURT... IL FREINE... SANS DÉMARRER !

    SAKR LOUBNAN

    12 h 54, le 28 septembre 2013

  • C'est tout à fait logique de la part d'un Binational Syro- libanais.... !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    03 h 41, le 28 septembre 2013

  • Et dire que du fait de ministrés d'une certaine Marelle ministérielle, le TSL est parvenu à être obligé de mélanger des Torchons à ses Serviettes.... !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    03 h 26, le 28 septembre 2013

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