Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a souhaité que les grandes puissances puissent fixer dès vendredi soir la date d'une prochaine conférence de paix pour la Syrie.
"Je souhaite que nous puissions fixer une date dès ce soir", a déclaré le ministre à des journalistes.
Cette conférence, dite de Genève 2, à laquelle participeraient des représentants du régime et de l'opposition, serait chargée d'amorcer une transition politique, notamment en choisissant par consensus un gouvernement provisoire doté des pleins pouvoirs exécutifs.
Sa convocation a été reportée de mois en mois alors que les combats continuaient en Syrie.
Les ministres des Affaires étrangères des cinq grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) devaient se réunir pour discuter de Genève 2 vendredi soir à New York en compagnie du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et de son médiateur en Syrie Lakhdar Brahimi.
Le régime et la Coalition nationale syrienne (opposition modérée) se sont dits prêts à envoyer des représentants à Genève 2, a rappelé M. Fabius.
L'Iran, qui soutient Damas, souhaite aussi participer à la conférence.
M. Fabius a réaffirmé que l'Iran pouvait "avoir sa place" dès lors que ce pays "accepte expressément l'objectif de cette conférence". "J'ai posé la question à mon homologue (iranien, Mohammad Javad Zarif) et la réponse a été complexe", a-t-il raconté.
M. Fabius a cependant précisé que M. Zarif lui avait assuré "qu'invités ou non, (les Iraniens) feraient de leur mieux pour permettre le succès de cette conférence".
Juste après avoir discuté de Genève 2, les ministres des cinq grandes puissances rejoindront leurs 10 collègues membres non permanents du Conseil de sécurité pour voter sur une résolution qui vise à contraindre Damas à respecter un plan de désarmement de son arsenal d'armes chimiques.
"En ce qui concerne la résolution sur le désarmement chimique, nous l'adopterons ce soir", a assuré le ministre. "La destruction des armes chimiques pourra commencer rapidement sous le contrôle de l'ONU et de l'OIAC" (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques).
M. Fabius s'est par ailleurs montré très prudent sur la suite du processus, évoquant un risque de blocage de la part de Damas ou de Moscou.
La résolution prévoit en effet la possibilité de sanctions si Damas se dérobe à ses obligations mais elles ne seront pas automatiques. Il faudra une deuxième résolution, à laquelle la Russie, fidèle allié de Bachar al-Assad, pourra mettre son veto comme elle l'a déjà fait à trois reprises au Conseil.
"Il faut être extrêmement méfiant par rapport au régime (syrien) compte tenu de son triste palmarès", a souligné M. Fabius. Il faudra aussi "voir si les Russes veulent faire preuve de bonne foi ou exercer leur blocage".
"On verra dans les jours et les semaines à venir si les Russes sont cohérents avec ce qu'ils ont voté", a-t-il conclu.
"Je souhaite que nous puissions fixer une date dès ce soir", a déclaré le ministre à des journalistes.
Cette conférence, dite de Genève 2, à laquelle participeraient des représentants du régime et de l'opposition, serait chargée d'amorcer une transition politique, notamment en choisissant par consensus un gouvernement provisoire doté des pleins pouvoirs exécutifs.
Sa convocation a été reportée de mois en mois alors que les combats continuaient en Syrie.
Les ministres des Affaires étrangères des cinq grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) devaient se réunir pour discuter de Genève 2 vendredi soir à New York en compagnie du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et de son médiateur en Syrie Lakhdar Brahimi.
Le régime et la Coalition nationale syrienne (opposition modérée) se sont dits prêts à envoyer des représentants à Genève 2, a rappelé M. Fabius.
L'Iran, qui soutient Damas, souhaite aussi participer à la conférence.
M. Fabius a réaffirmé que l'Iran pouvait "avoir sa place" dès lors que ce pays "accepte expressément l'objectif de cette conférence". "J'ai posé la question à mon homologue (iranien, Mohammad Javad Zarif) et la réponse a été complexe", a-t-il raconté.
M. Fabius a cependant précisé que M. Zarif lui avait assuré "qu'invités ou non, (les Iraniens) feraient de leur mieux pour permettre le succès de cette conférence".
Juste après avoir discuté de Genève 2, les ministres des cinq grandes puissances rejoindront leurs 10 collègues membres non permanents du Conseil de sécurité pour voter sur une résolution qui vise à contraindre Damas à respecter un plan de désarmement de son arsenal d'armes chimiques.
"En ce qui concerne la résolution sur le désarmement chimique, nous l'adopterons ce soir", a assuré le ministre. "La destruction des armes chimiques pourra commencer rapidement sous le contrôle de l'ONU et de l'OIAC" (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques).
M. Fabius s'est par ailleurs montré très prudent sur la suite du processus, évoquant un risque de blocage de la part de Damas ou de Moscou.
La résolution prévoit en effet la possibilité de sanctions si Damas se dérobe à ses obligations mais elles ne seront pas automatiques. Il faudra une deuxième résolution, à laquelle la Russie, fidèle allié de Bachar al-Assad, pourra mettre son veto comme elle l'a déjà fait à trois reprises au Conseil.
"Il faut être extrêmement méfiant par rapport au régime (syrien) compte tenu de son triste palmarès", a souligné M. Fabius. Il faudra aussi "voir si les Russes veulent faire preuve de bonne foi ou exercer leur blocage".
"On verra dans les jours et les semaines à venir si les Russes sont cohérents avec ce qu'ils ont voté", a-t-il conclu.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a souhaité que les grandes puissances puissent fixer dès vendredi soir la date d'une prochaine conférence de paix pour la Syrie."Je souhaite que nous puissions fixer une date dès ce soir", a déclaré le ministre à des journalistes.Cette conférence, dite de Genève 2, à laquelle participeraient des représentants du régime et...
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