Princess Caroline of Hanover attends the fundraising dinner for the new national museum, in Monaco September 17, 2013. REUTERS/Eric Gaillard (MONACO - Tags: ENTERTAINMENT ROYALS HEADSHOT)
Les secrets des « larmes de Dieu »
Les perles, joyaux de la nature convoités de tout temps par les rois, reines et autres stars de cinéma, font l’objet d’une exposition à Londres qui dévoile à partir de demain leurs origines et balaie les idées reçues qu’elles véhiculent.
Plus de 200 bijoux créés à partir de perles seront ainsi présentés jusqu’au 19 janvier au Victoria et Albert Museum de Londres. Parmi les pièces les plus emblématiques, pourront être admirés une perle blanche portée par Charles Ier, des tiares de l’aristocratie européenne, des bijoux portés par les princesses orientales et asiatiques, ainsi que le collier en perles d’Akoya offert par le joueur de base-ball Joe DiMaggio à son épouse Marilyn Monroe ou des boucles d’oreilles d’Elizabeth Taylor. Malheureusement, la « Peregrina », une perle unique du XVIe siècle qui est l’une des plus grosses en forme de poire et a été offerte par Richard Burton à Elizabeth Taylor, ne sera pas exposée. Montée sur un collier de diamant, elle a été vendue aux enchères à New York en 2011 pour 11,8 millions de dollars.
L’exposition permet de tuer quelques idées reçues, notamment celle qui veut que les perles apparaissent à partir du sable entré dans les coquilles des mollusques. « Si vous coupez une perle en deux, vous ne trouverez jamais un grain de sable », a souligné Hubert Bari, l’un des commissaires de l’exposition. Leur origine est moins glamour : « C’est un accident biologique » se traduisant par l’entrée « d’une larve provenant des excréments de requin » dans la coquille, a-t-il expliqué. Ce titulaire d’un doctorat en minéralogie a également écarté l’idée que seules les huîtres puissent produire des perles. « Les coquilles Saint-Jacques donnent de belles perles », a-t-il dit, ajoutant que « tous les mollusques à coquille pouvaient produire des perles ».
« Nous racontons l’histoire des perles », dont la plus ancienne a été découverte aux Émirats arabes unis plusieurs milliers d’années avant Jésus-Christ. L’exposition aborde également l’ère romaine et la période médiévale « où l’apparition d’une perle était comparée à l’Immaculée Conception », jusqu’à la mythologie qui les entoure, a expliqué Beatriz Chadour-Sampson, historienne des bijoux et seconde commissaire de l’exposition. Celle-ci se penche sur « les symboles d’amour et d’enfer associés aux perles », ajoute-t-elle, expliquant qu’elles peuvent être « un signe de joie », mais qu’elles ont aussi été vues comme « les larmes de Dieu tombées dans la mer ».
People
Caroline de Monaco encore déboutée
La publication dans un magazine allemand d’une photo de Caroline de Monaco en vacances avec son mari Ernst de Hanovre n’a pas constitué une violation de leur droit à la vie privée, a tranché hier la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La princesse monégasque, également connue sous le nom de Caroline de Hanovre, est coutumière des procédures judiciaires contre la presse « people ». Elle avait saisi les juges européens après avoir échoué à obtenir gain de cause devant la justice allemande. Elle se plaignait d’un reportage photo publié en 2002 dans le magazine 7 Tage, où on la voyait en vacances avec son mari. D’autres photos montraient sa villa de vacances sur une île du Kenya, tandis qu’un article précisait que cette villa pouvait être louée et expliquait qu’une telle pratique devenait « tendance » chez les people et les gens aisés.
New York
Le « dîner en blanc » fait recette
Quelque 3 800 personnes se sont retrouvées mercredi soir à Bryant Park à New York pour la troisième édition du « dîner en blanc », pique-nique géant où le blanc et l’élégance sont de rigueur. Le lieu, comme chaque année, avait été gardé secret jusqu’à la dernière minute par les organisateurs. Les participants, tous inscrits à l’avance, avaient apporté tables, chaises, vaisselle, nappes obligatoirement blanches, bouquets de fleurs, bougies et bien sûr leur dîner pour ce pique-nique monté en 30 minutes dans l’un des plus jolis parcs de Manhattan. L’ambiance était gastronomique et élégante, joyeusement rétro, avec chapeaux, robes à volants, grands colliers de perles et même, pour certains, des perruques blanches bouclées, très Cour de France. Les plats apportés étaient à la hauteur : homard, sushis, charcuterie, salades, macarons, fruits exotiques... Sébastien Schlosser, un Français de 34 ans qui travaille dans le conseil, était venu avec sa femme et un groupe d’amis. « On a des amis qui le faisaient à Paris, ils le font ici aussi, ils nous ont invités à venir. C’était un peu un défi de tout organiser, mais cela vaut la peine », selon lui. Au menu pour eux, un bloc de foie gras rapporté de France, du melon au jambon cru, des tomates cerise, un joli dessert, du vin blanc et du rouge. Les températures de fin d’été étaient à l’unisson de l’ambiance détendue. Seule Alexandra, Française d’une trentaine d’années, se disait un peu déçue par le choix du lieu. « On peut pique-niquer tous les jours à Bryant Park. J’aurais préféré le pont de Brooklyn ou quelque chose de vraiment waou », dit-elle. Le dîner en blanc, organisé une fois par an, est né il y a 25 ans à Paris. Il est désormais organisé dans 40 villes au monde.
Exploit
Plus de 574 km en kitesurf
Le Portugais Francisco Lufinha a pulvérisé le record de distance en kitesurf en parcourant plus de 574 km entre Gaia (nord du Portugal) et Lagos (Sud). Au total, M. Lufinha, avec une distance de 310 milles (574,12 km), a fait beaucoup mieux que l’ancien record de 199,6 milles établi en mai 2010 par l’Américain Phillip McCoy Midler dans le Texas (États-Unis).
Son exploit a duré 29 heures entre la périphérie de Porto et l’Algarve, au sud du pays. « C’était très difficile, mais je suis content d’avoir réussi l’exploit de battre le record du monde », a dit Francisco Lufinha à son arrivée à Lagos. « Quand j’étais à deux milles de battre le record mondial, près du cap Espichel, je suis resté sans vent. Je pensais que je n’allais pas y arriver, mais finalement, le vent s’est levé un peu, c’était suffisant pour battre le record », a confié le kitesurfeur.