Les trois hommes se réunissent pour discuter du projet de résolution en discussion à l'Onu, du soutien à l'opposition syrienne annoncé ce vendredi à l'Elysée, de l'aide à la coalition et d'une solution politique pour la Syrie, a-t-on précisé au Quai d'Orsay.
Laurent Fabius, qui sera dimanche en Chine et devait enchaîner lundi avec une visite en Mongolie à vocation économique, a annulé cette étape en raison de cette rencontre tripartite, a ajouté le ministère français des Affaires étrangères.
François Hollande et les chefs des diplomaties saoudienne, jordanienne et des Emirats arabes Unis ont appelé vendredi à "renforcer le soutien international à l'opposition démocratique" en Syrie, à l'issue d'un entretien à l'Elysée.
"Ils sont convenus de la nécessité de renforcer le soutien international à l'opposition démocratique pour lui permettre de faire face aux attaques du régime (syrien) dont l'obstination fait le jeu des mouvements extrémistes et menace la sécurité régionale et internationale", a déclaré la présidence française dans un communiqué.
Lors de cet entretien, le président français, le prince Saoud Al-Fayçal (Arabie saoudite), Nasser Judeh (Jordanie) et Abdallah Ben Zayed Al Nahyan (EAU) "ont rappelé la nécessité de rester ferme à l'égard du régime de Bachar al-Assad".
En outre, alors que des négociations se tiennent à Genève entre Américains et Russes concernant la mise sous contrpôle de l'arsenal chimique syrien, la France a estimé vendredi que l'adhésion annoncée par Damas à la Convention d'interdiction des armes chimiques était "insuffisante".
Paris a insisté sur la nécessité d'un texte "contraignant" au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le président syrien Bachar al-Assad avait déclaré jeudi que son pays accepterait la mise sous contrôle de son arsenal chimique, mais à condition que les Etats-Unis et la France "cessent de menacer" le régime de frappes et "cessent de livrer des armes aux terroristes".
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