La fondation "Pro Oriente", créée il y a près d'un demi-siècle pour améliorer les relations entre chrétiens catholiques et orthodoxes, a lancé lundi un appel à la libération de deux archevêques syriens enlevés en avril dernier dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie.
Gregorius Yohanna Ibrahim, archevêque orthodoxe syriaque d'Alep, et Paul Yazigi, son homologue grec orthodoxe, ont été enlevés par "un groupe terroriste", selon le gouvernement de Damas, mais l'opposition au président Bachar el-Assad dément détenir les deux dignitaires chrétiens.
Dans une déclaration, la fondation "Pro Oriente" demande la libération immédiate des deux archevêques et de toutes les personnes enlevées en Syrie. Elle prône une solution négociée au conflit, qui a fait plus de 100.000 morts en plus de deux ans et demi, "sans intervention militaire extérieure illégale".
La déclaration de "Pro Oriente" est signée par le cardinal autrichien Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, et par six autres dignitaires chrétiens représentant le patriarcat orthodoxe d'Antioche, l'Eglise syriaque orthodoxe, l'Eglise melkite grecque catholique, les Eglises catholiques chaldéenne, assyrienne et arménienne.
Les chrétiens représentent moins de 10% des 23 millions de Syriens.
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