"Nous appelons à des frappes et nous avertissons la communauté internationale que le régime (d'Assad NDLR) dit des mensonges, et que le menteur Poutine est son professeur", a déclaré le chef d'état-major de l'Armée syrienne libre, Sélim Idriss, dans un entretien à Al-Jazeera, en référence au président russe Vladimir Poutine.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé lundi la Syrie à placer sous contrôle international son arsenal chimique pour ensuite le détruire, alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait affirmé à Londres que cela pourrait empêcher des frappes sur le régime syrien.
Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, en visite à Moscou, a ensuite "accueilli favorablement l'initiative russe".
Mais M. Idriss a appelé la communauté internationale à ne pas croire Moscou ni Damas.
"Le régime (syrien) veut gagner du temps pour se protéger" d'une éventuelle frappe, a-t-il affirmé.
"Je dis aux décisionnaires que nous connaissons ce régime, que nous l'avons expérimenté, et nous vous mettons en garde: ne tombez pas dans le piège de supercherie et de malhonnêteté" qu'il vous tend, a précisé le chef rebelle.
Damas et Moscou "savent qu'un vote au Congrès (américain) arrive, et ils savent que de telles frappes entraîneront la chute du régime" d'Assad, a affirmé le général Idriss.
Les élus américains, dont la rentrée a lieu lundi, doivent se prononcer dans les jours à venir sur une résolution autorisant l'administration Obama à employer la force contre le régime syrien, en représailles pour une attaque chimique présumée menée le 21 août près de Damas.
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