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Liban : cheikh Minkara dément tout lien avec les attentats de Tripoli

Cheikh Hachem Minkara, soupçonné d'être impliqué dans le double attentat qui avait 45 morts, le 23 août, à Tripoli, capitale du Liban-Nord, a tenu une conférence de presse mercredi, quelques heures après sa remise en liberté pour démentir tout lien avec la tragédie. "Les attentats de Tripoli sont un acte qui suscite le plus profond mépris, a dit le chef du mouvement al-Tawhid. C'est haram (interdit dans l'islam)". "Seuls ceux qui méprisent l'humanité sont capables d'un tel acte", a-t-il ajouté.

 

La Cour de cassation militaire a décidé mercredi de mettre en liberté provisoire cheikh Minkara, proche du régime de Damas, "conformément à la demande du juge d'instruction militaire".

 

Il est soupçonné d'avoir été au courant d'un "projet terroriste et de n'en avoir pas fait part aux autorités". Deux voitures piégées avaient explosé en face des mosquées d'al-Taqwa et d'al-Tawhid.

 

"Si j'avais eu connaissance de ces attentats avant leur exécution j'aurai tout fait pour protéger mes compatriotes et j'aurai certainement prévenu les autorités concernées", a dit le dignitaire sunnite mercredi.

 

Deux Syriens qui ne se trouvent pas au Liban, le capitaine Mohammad Ali et un homme dénommé Khodr al-Ariyane, sont accusés "d'avoir placé les deux voitures piégées qui ont provoqué la mort de gens". Ils risquent la peine capitale.

 

Selon les médias libanais, Mohammad Ali est un responsable des services de sécurité syriens à Tartous, sur la rive méditerranéenne, près de Tripoli, et il est impliqué dans la préparation des voitures piégées

 

Deux Libanais, cheikh Ahmad al-Gharib, l'adjoint cheikh Minkara, et un journaliste pigiste Moustapha Houri, qui a occasionnellement travaillé pour la chaîne du Hezbollah al-Manar, sont accusés d'avoir "fait partie d'une cellule terroriste qui a posé des explosifs et placé des voitures piégées qui ont explosé devant deux mosquées dans le nord du Liban".

 

Cheikh Hachem Minkara, soupçonné d'être impliqué dans le double attentat qui avait 45 morts, le 23 août, à Tripoli, capitale du Liban-Nord, a tenu une conférence de presse mercredi, quelques heures après sa remise en liberté pour démentir tout lien avec la tragédie. "Les attentats de Tripoli sont un acte qui suscite le plus profond mépris, a dit le chef du mouvement al-Tawhid. C'est...