"Aux premières heures du 21 août, à quelques kilomètres du centre de Damas, près de 1.500 civils, dont des centaines d'enfants sont morts asphyxiés par le régime syrien, dans ce qui constitue, en ce début du siècle, le plus massif et le plus terrifiant usage de l'arme chimique", a déclaré M. Ayrault en ouverture du débat au Parlement sur la situation en Syrie.
Ce débat, sans vote, sur le principe d'une intervention militaire en Syrie, a débuté mercredi peu après 16H00.
Au Sénat, dans le même temps, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lisait le même discours aux sénateurs.
A l'Assemblée, où l'hémicycle était aux deux tiers rempli, les ténors de l'UMP Jean-François Copé, François Fillon et Xavier Bertrand, étaient présents.
Au Sénat, pas d'affluence des grands jours non plus pour ce débat qui a perdu de son intérêt avec la décision du président américain Barack Obama de conditionner une intervention contre la Syrie au feu vert de son congrès qui doit se réunir à partir du 9 septembre.
A l'Assemblée, comme au Sénat, la déclaration de M. Ayrault sera suivie d'une intervention de chacun des groupes politiques.
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