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Le gouvernement britannique exclut tout nouveau vote sur la Syrie

Le gouvernement britannique ne prévoit "absolument pas" de convoquer une deuxième fois les députés après le véto parlementaire jeudi dernier sur une participation à d'éventuelles frappes contre le régime syrien, a indiqué un porte-parole de Downing Street lundi.


"Le Parlement s'est exprimé et c'est pourquoi le gouvernement n'a absolument aucune intention de retourner devant le Parlement", a indiqué le porte-parole officiel du Premier ministre David Cameron, en réponse aux appels pressants de plusieurs députés souhaitant qu'on remette le dossier sur la table.


Le vice-Premier ministre Nick Clegg a également déclaré ne pas voir comment le gouvernement, favorable à une intervention en Syrie, pourrait poser une deuxième fois "la même question sur le même sujet" au Parlement.


Celui-ci s'est opposé jeudi à toute participation de Londres à des frappes contre le régime syrien, accusé d'avoir mené une attaque massive avec des armes chimiques contre la rébellion le 21 août dernier.
Après le débat parlementaire, qui s'est soldé par un camouflet pour le chef du gouvernement (285 voix contre une participation britannique à une action punitive, 272 voix pour), David Cameron s'est engagé à respecter le vote du Parlement et exclut depuis catégoriquement une intervention contre le régime syrien.


Selon un sondage d'ICM Research publié lundi, 71% des personnes interrogées au Royaume-Uni approuvent la décision des députés britanniques.
Mais plusieurs voix se sont fait entendre ce week-end en faveur d'une position plus souple, surtout après la décision du président américain Barack Obama de repousser la perspective d'une intervention en demandant au Congrès l'autorisation de frapper.


L'ancien ministre des Affaires étrangères, Sir Malcolm Rifkind, estime que le délai provoqué par la décision du président américain offre à la Chambre des Communes une nouvelle occasion de "réfléchir" à la question.
Le maire de Londres, Boris Johnson, écrit lundi dans sa chronique hebdomadaire dans le Daily Telegraph qu'un retour devant le Parlement pourrait s'avérer utile si "de nouvelles et de meilleures preuves qui incriminent Assad" apparaissent.


"Des circonstances complètement différentes pourraient évidemment exiger des décisions complètement différentes", a réagi Nick Clegg refusant toutefois de se baser sur des hypothèses.


Le Ministre des Affaires étrangères William Hague a déclaré dès dimanche à la BBC que de "nouvelles informations au sujet des attaques (chimiques) ne vont pas, à mes yeux, faire changer d'avis les députés qui n'ont pas appuyé les plans du gouvernement".

Le gouvernement britannique ne prévoit "absolument pas" de convoquer une deuxième fois les députés après le véto parlementaire jeudi dernier sur une participation à d'éventuelles frappes contre le régime syrien, a indiqué un porte-parole de Downing Street lundi.
"Le Parlement s'est exprimé et c'est pourquoi le gouvernement n'a absolument aucune intention de retourner devant le...