"On ne nous a pas demandé" une telle participation, "nous ne l'avons pas envisagée et nous ne l'envisageons pas", a déclaré M. Seibert, lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement.
M. Seibert a repris mot pour mot les déclarations du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, faites dans un entretien au quotidien régional allemand "Neue Osnabrücker Zeitung", à paraître samedi.
"Le ministre des Affaires étrangères a parlé pour l'ensemble du gouvernement allemand", a insisté M. Seibert.
L'Allemagne avait annoncé lundi son soutien à une "action" de la communauté internationale en réaction à une attaque présumée du régime syrien contre des civils près de Damas. Mais Berlin avait jusqu'ici laisser planer le doute sur une éventuelle participation allemande, même a minima.
M. Seibert a répété vendredi que le gouvernement allemand approuverait une action internationale à l'encontre du régime de Bachar al-Assad. Mais Berlin préconise d'exploiter en priorité la voie diplomatique.
"Nous insistons pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies parvienne à une position commune et que le travail des inspecteurs de l'Onu soit terminé le plus rapidement possible", a déclaré M. Westerwelle, dans son interview à paraître samedi.
Jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel avait insisté pour que le Conseil de sécurité de l'Onu étudie le rapport des inspecteurs sur l'emploi présumé d'armes chimiques près de Damas, après avoir mené des conversations téléphoniques avec le président américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine, le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron.
Les plus commentés
Un officier de la Finul blessé dans l'attaque d'un convoi dans la banlieue sud de Beyrouth
L’Iran ferme son espace aux avions libanais tant que Beyrouth refuse les siens
Au moins 25 personnes arrêtées après l'attaque contre un convoi de la Finul