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Liban - Réactions

Zasypkin : Le dossier syrien doit rester dans le cadre de l’ONU

Le député Michel Aoun conférant avec l'ambassadeur de Russie. Photo tayyar.org

Les éventuelles frappes occidentales contre la Syrie ont constitué hier le principal sujet des déclarations de la classe politique. Ce sont surtout le 8 Mars et ses alliés qui ont multiplié les commentaires, tantôt menaçants, tantôt condamnant et tantôt estimant qu’il s’agit d’une agression contre tous les Arabes, dont le Liban. Dans la foulée des commentaires, la déclaration de l’ambassadeur de Russie, après un entretien avec le général Michel Aoun à Rabieh, se détache du lot. Alexander Zasypkin a réitéré l’attachement de son pays à la stabilité dans la région et en particulier au Liban, espérant qu’il n’y aura pas de discorde dans ce pays. Zasypkin a aussi déclaré que son pays fait de son mieux pour empêcher une frappe occidentale contre la Syrie, en cherchant à maintenir le dossier dans le cadre de l’ONU. Il a répété que la Russie cherche à éviter une opération militaire étrangère en Syrie, car elle sera porteuse de catastrophes et elle constitue en tout état de cause une violation du droit international. Il a affirmé que son pays attend le rapport de la commission d’enquête. Il a rappelé à cet égard que son pays détient des éléments sur l’utilisation par l’opposition d’armes chimiques à Khan el-Assal (Alep) le 19 mars. Quant à Ghouta, il a précisé que les premières informations parvenues à la Russie montrent que les missiles ont été tirés à partir d’une zone contrôlée par les rebelles. « Il faut préciser ces informations, a-t-il dit, et vérifier d’où sont partis les missiles, comment et où ils ont été fabriqués. Les données doivent être claires. » En réponse à une question, Alexander Zasypkin a démenti que la Russie ait pu menacer de frapper l’Arabie saoudite si la Syrie était bombardée. « Une telle attitude n’est pas conforme à nos principes. Nous voulons que le dossier syrien reste dans le cadre de l’ONU, mais nous n’avons pas l’intention de nous battre contre qui que ce soit. Nous ne voulons pas contribuer à hausser la tension et nous n’utilisons pas un langage de menaces. »
Sur un autre plan, reçu par le président de la Chambre Nabih Berry, le chef du PSNS, Assaad Hardane, a affirmé que l’attaque prévue contre la Syrie est condamnée à l’avance, d’autant qu’elle ne fera que renforcer le terrorisme contre la Syrie et dans la région. Il a émis le souhait que les pays qui préparent cette attaque renoncent à leur projet. Le député Walid Succarié, membre du bloc de la Résistance, a déclaré hier que les réactions dépendront de l’ampleur de l’attaque et de ses cibles. Il a ajouté que si la Syrie décide de riposter en attaquant Israël, le Liban ne sera pas à l’abri... Le Parti communiste libanais a, de son côté, demandé au gouvernement libanais d’abandonner « sa politique de distanciation » pour condamner fermement toute attaque contre la Syrie. Enfin, dans un communiqué conjoint, le mouvement Amal et le Front de libération palestinien ont estimé qu’une attaque contre la Syrie vise en réalité l’ensemble de la oumma, et ils se sont donc déclarés solidaires avec ce pays face aux menaces qui le visent...
Les éventuelles frappes occidentales contre la Syrie ont constitué hier le principal sujet des déclarations de la classe politique. Ce sont surtout le 8 Mars et ses alliés qui ont multiplié les commentaires, tantôt menaçants, tantôt condamnant et tantôt estimant qu’il s’agit d’une agression contre tous les Arabes, dont le Liban. Dans la foulée des commentaires, la déclaration de...
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