Lors de cette discussion, "l'importance de l'examen au Conseil de sécurité du rapport des inspecteurs de l'ONU sur les faits présumés d'usage d'armes chimiques en Syrie a été soulignée", indique le service de presse de la présidence russe dans un communiqué.
La chancelière a réaffirmé que "l'attaque au gaz inhumaine contre la population civile syrienne exigeait une réaction internationale", a indiqué le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, dans un communiqué.
Angela Merkel a plaidé auprès du président russe pour "une réaction internationale rapide et unanime" du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Russie est l'un des cinq membres permanents aux côtés des Etats-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne et la France, a ajouté M. Seibert.
"La chancelière Merkel et le président Poutine se sont accordés sur le fait que le conflit ne pouvait se régler que par la voie politique et que les efforts pour l'organisation d'une conférence internationale sur la Syrie (Genève-2) devaient être poursuivis", selon le communiqué de la chancellerie allemande.
Les pays occidentaux semblaient temporiser jeudi sur l'opportunité d'une frappe dans l'immédiat en Syrie, la communauté internationale étant divisée entre opposants et partisans du régime du président Bachar al-Assad.
Certains pays occidentaux accusent l'armée syrienne d'avoir mené le 21 août une offensive à l'arme chimique près de Damas et se disent prêts à attaquer des cibles du régime en représailles. Selon l'opposition, cette attaque a fait des centaines de morts.
La Russie, l'un des derniers soutiens du régime de Damas auquel elle vend des armes, a multiplié ces derniers jours les mises en garde contre une intervention militaire de Washington et ses alliés en Syrie.
Moscou a bloqué jusqu'ici tous les projets de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le régime de Bachar al-Assad et devrait vraisemblablement s'opposer à toute décision qui viserait à lancer une action punitive contre ce régime.
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