Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Syrie: l'Otan condamne les armes chimiques mais reste en marge d'une éventuelle opération

L'Otan a jugé mercredi "inacceptable" l'usage d'armes chimiques en Syrie par le régime de Bachar al-Assad et estimé qu'il ne pouvait pas rester sans réponse, même si une intervention directe de l'Alliance atlantique n'est pas à l'ordre du jour selon une source diplomatique.

"Nous condamnons dans les termes les plus forts les attaques scandaleuse" survenues le 21 août dans la région de Damas, a déclaré dans un communiqué le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

"Les informations disponibles, issues d'un grand nombre de sources, désignent le régime syrien comme responsable de l'utilisation d'armes chimiques lors de ces attaques", a ajouté M. Rasmussen qui s'exprimait à l'issue d'une réunion à Bruxelles des ambassadeurs de l'Otan consacrée à la situation en Syrie.

Il a aussi souligné que le régime de Damas "dispose d'un stock d'armements chimiques".

"Tout usage de telles armes est inacceptable et ne peut pas rester sans réponse. Ceux qui en sont responsables devront rendre des comptes", a ajouté le secrétaire général de l'Otan, alors que Paris, Londres et Washington, trois des membres les plus importants de l'Otan, semblent préparer une action armée contre Damas.

"Nous considérons l'utilisation d'armes chimiques comme une menace pour la paix et la sécurité internationales", ajoute M. Rasmussen, ce qui pourrait justifier une intervention étrangère aux regard du droit international.

"Nous continuerons les consultations et à examiner de très près la situation en Syrie", a ajouté le secrétaire général de l'Otan.

Toutefois, la discussion mercredi des ambassadeurs des 28 Etats membres est restée très générale et n'a pas porté sur une éventuelle implication de l'Otan dans une opération en Syrie, a indiqué un diplomate à l'AFP. "Ce n'est clairement pas à l'ordre du jour", a assuré cette source ayant requis l'anonymat.
L'Otan a jugé mercredi "inacceptable" l'usage d'armes chimiques en Syrie par le régime de Bachar al-Assad et estimé qu'il ne pouvait pas rester sans réponse, même si une intervention directe de l'Alliance atlantique n'est pas à l'ordre du jour selon une source diplomatique."Nous condamnons dans les termes les plus forts les attaques scandaleuse" survenues le 21 août dans la région de...