Un char de l'armée syrienne à Qousseir. Archives AFP
– Structure : l’armée de terre compte en principe sept divisions blindées, trois divisions d’infanterie mécanisées, deux divisions de forces spéciales et une division de la garde républicaine, créée en 1976 et chargée de la sécurité de Damas. L’efficacité des forces spéciales (essentiellement constituées d’alaouites, communauté dont est issu le président Assad) et de la garde républicaine est considérée comme supérieure à celle de l’armée en général. L’IISS estime qu’en ajoutant les forces spéciales, la garde républicaine et les 3e et 4e divisions, les forces d’élite sur lequel le régime est sûr de pouvoir compter sont au nombre d’environ 50 000 hommes.
– Équipement : l’armée est équipée d’un matériel essentiellement d’origine russe, voire soviétique, et comptait avant le début des affrontements 4 950 chars. « Ce chiffre a été réduit de façon significative pendant la guerre civile », précise le Military Balance. Elle dispose d’un important arsenal de missiles, dont le commandement se trouve à Alep. La marine dispose de deux frégates. L’armée de l’air a en principe 365 appareils de combat (555 en 2009), la plupart d’origine soviétique. Là aussi, ces chiffres d’avant-guerre sont certainement aujourd’hui bien inférieurs, et, selon l’IISS, « le niveau de capacité opérationnelle d’une importante partie de la flotte aérienne est probablement faible ». Les forces de défense aérienne ont semble-t-il été moins affaiblies par les combats et disposent de plusieurs milliers de missiles sol-air de fabrication russe, dont certains récents et potentiellement efficaces.