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Watkins à la rencontre de réfugiés syriens à Haret Hreik

Le représentant du secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires au Liban, Robert Watkins, s’est rendu dans un centre de l’association Amel accueillant des réfugiés syriens, à Haret Hreik, dans la banlieue sud. Devant l’afflux toujours grandissant des réfugiés, Watkins a promis de « coordonner l’action des organisations internationales et du gouvernement libanais pour faire face à cette situation difficile ». Il a rencontré des étudiants syriens et s’est informé des programmes éducatifs mis à la disposition de 900 élèves par Amel. Il a ensuite retrouvé des femmes réfugiées de Syrie, d’Irak et du Soudan qui travaillent dans la fabrique « Man Hiya », un centre de production mis en place par l’association à Aïn el-Remmaneh pour soutenir les réfugiées.
L’association Amel, « civile non confessionnelle », a ouvert sur le territoire libanais 24 centres et 3 dispensaires mobiles, pour assurer « 130 mille services aux réfugiés syriens ». Cependant, tous les services fournis « restent modestes par rapport à l’importance des besoins », a expliqué Kamel Mehanna, président de l’organisation. « Nous sommes face à une catastrophe humanitaire vu la présence sur le territoire libanais d’un tiers du peuple syrien, voire de sa moitié. » Il a appelé à l’élaboration d’une stratégie nationale pour résoudre le problème des réfugiés qui « impliquerait le gouvernement libanais, les ONG libanaises et internationales, ainsi que les municipalités ». M. Mehanna a aussi invité la communauté internationale à accorder, lors de sa prochaine réunion à New York, « une aide au Liban équivalente au coût journalier pour chaque réfugié », pareille à celle obtenue par la Jordanie et la Turquie. Il a rappelé le caractère « égalitaire » selon lequel Libanais et Syriens devront être traités, à l’heure où le Liban « souffre d’une crise politique, économique, sociale, et sécuritaire ».
Mehanna a dépeint le quotidien précaire des réfugiés, lié à « l’absence de couverture médicale, aux mauvaises conditions de logement, à l’impossibilité pour les élèves de poursuivre les études ». Il a aussi mis l’accent sur les difficiles conditions d’enregistrement des réfugiés par les organismes concernés, et a même fait part de harcèlements de la part des forces de l’ordre.
Le représentant du secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires au Liban, Robert Watkins, s’est rendu dans un centre de l’association Amel accueillant des réfugiés syriens, à Haret Hreik, dans la banlieue sud. Devant l’afflux toujours grandissant des réfugiés, Watkins a promis de « coordonner l’action des organisations internationales et du gouvernement...