Ce premier succès était très attendu. Il est finalement arrivé après 3 semaines et trois matchs de championnat. Après un match nul face à Montpellier (1-1) lors de la 1ère journée, puis un deuxième match nul face à Ajaccio (1-1) lors de la deuxième, Paris a battu le FC Nantes 2-1.
Et pour parvenir à remporter ce match, le PSG y a mis les moyens. Dès les premières minutes de jeu, les joueurs de la capitale se sont montrés très offensifs et très présents. Un pressing haut a été organisé et le PSG a littéralement étouffé son adversaire lors des 40 premières minutes de jeu.
Le patron, c’est Zlatan
Si Laurent Blanc avait concocté une petite surprise en positionnant son équipe en 4-3-3 avec Edinson Cavani sur le côté droit, ce choix s’est avéré plutôt positif pour la suite de la saison.
Et le patron de cette attaque, c’est bien Ibrahimovic. Omniprésent dans les 40 derniers mètres, le géant suédois s’est mis au service de l’équipe et ne s’est pas contenté d’être à la conclusion des actions des siens. Si quelques doutes avaient été émis sur la complémentarité des deux hommes forts de l’attaque parisienne, Ibracadabra a montré qu’il savait aussi s’adapter et mettre ses états d’âme de côté, délivrant une nouvelle passe décisive pour l’Uruguayen.
Mais Paris n’a toujours pas fini son rodage. Surpris dans les premières minutes du match face à Montpellier, et mis à mal sur la seule occasion d’Ajaccio, le PSG a encaissé un but dès les premières minutes de la seconde période. Si on ne peut pas enlever à Nantes le mérite d’avoir crânement joué sa chance, Paris est coutumier du fait depuis le début de la saison. Des petits moments de déconcentration qui ont déjà coûté 4 points aux joueurs de Laurent Blanc.
Sans un Sirigu de grande classe, le PSG aurait même pu concéder, une nouvelle fois, le match nul voire une première défaite.
Au tableau des statistiques, Paris est d’ailleurs loin d’avoir écrasé son adversaire pourtant promu. Mais le changement est là. Après un match compliqué, Paris a enfin gagné et qui plus est grâce à un but de Lavezzi, habituellement maladroit devant les buts. C’est peut-être ça le symbole d’un Paris en progression.