Le pétrolier Aral a réalisé une étude sur les motivations et intentions d’achat des automobilistes allemands qui ont un projet d’acheter une voiture dans les 18 prochains mois. Les résultats sont assez décevants d’un point de vue écologique. Seulement 25 % des Allemands connaissent les étiquettes énergie/CO2 des voitures neuves et estiment que c’est un critère d’achat. On suppose ensuite que les hommes s’intéressent plus aux voitures que les femmes, puisqu’il est choquant d’apprendre qu’il y a moitié moins de femmes que d’hommes pour considérer que les émissions de CO2 sont un critère d’achat. La voiture électrique n’est donc pas très attirante. Et d’ailleurs, à la question du carburant de leur prochaine auto, 54 % des Allemands choisissent l’essence, 31 % le gazole et seulement 2 % une voiture électrique. Pire, de ces 2 %, il y en a 86 % pour dire oui à la condition d’une autonomie supérieure à 300 km.
On apprend ensuite que les voitures françaises n’ont pas trop la côte en Allemagne puisque seulement 9 % des gens ont le projet d’en acheter une. Et les japonaises ne sont pas plus populaires, recevant la même proportion d’intention d’achat à 9 %. Mais on notera que les françaises ont progressé au détriment des japonaises, puisqu’il y a 10 ans, les autos du pays du Soleil-Levant attiraient 15 % des Allemands, contre seulement 7 % pour les françaises. Dans le détail, ce sont les femmes qui font la différence. Quand il y a 60 % d’hommes chez les personnes qui disent vouloir acheter une BMW ou une Mercedes, il y a 70 % de femmes chez les personnes qui veulent acheter une française. Ce qui amènerait à la conclusion que les Allemands pensent que les voitures françaises sont pour les filles ? On notera d’ailleurs que le critère le plus important pour acheter une voiture neuve est, pour 64 % des Allemands, le rapport prix/puissance.
Wiesmann en faillite
Mauvaise nouvelle pour les amateurs de sportives artisanales. Après Artega, c’est un autre petit constructeur allemand qui semble ne pas se remettre d’une très mauvaise passe financière. Sale temps pour les artisans allemands. L’année dernière, les spécialistes d’Artega mettaient la clé sous la porte malgré les qualités de leur voiture de sport, conçue pour piquer quelques clients au Porsche Cayman.
Cette fois, c’est Wiesmann qui entame une procédure de mise en faillite, après une période assez trouble où les deux fondateurs de la marque ont quitté le navire. Difficile de savoir ce qu’il pourra se passer dans le futur pour le célèbre artisan allemand, en espérant qu’un repreneur sérieux se manifeste le plus vite possible.
Pour avoir eu la chance de visiter l’usine de la marque et surtout d’expérimenter les très sensorielles MF4 et MF5, il serait dommage de devoir se priver d’un tel acteur dans le monde des voitures de sport. Grâce à ses moteurs BMW M, ses châssis rigoureux et sa très belle finition, Wiesmann était devenu un nom incontournable dans le monde des petits constructeurs automobiles.
Le Dacia Duster devient Nissan Terrano en Inde
En Inde, Renault vend déjà le Duster sous sa propre marque. Cela n’empêche pas l’Alliance de proposer une nouvelle version de ce modèle sous le nom de Nissan Terrano. Nissan Terrano (2013), l’Alliance Renault-Nissan, dispose d’une usine flambant neuve en Inde, à Chennai, et elle compte bien l’utiliser au maximum de ses capacités ! Ainsi, le constructeur fait feu de tout bois sur place, développant à grande vitesse les gammes Renault et Nissan. Après les Micra/Pulse et Sunny/Scala, le Duster est le troisième modèle à se retrouver dans les deux gammes. Légèrement remanié, il reprend le nom de Terrano. Les principales nouveautés concernent les faces avant et arrière, qui se veulent plus classiques et haut de gamme sur le Nissan Terrano que sur le Renault Duster. À l’intérieur, on retrouve également une finition plus huppée et une planche de bord redessinée. Ce Terrano cherche à se positionner plus haut de gamme que le Renault Duster, déjà plus recherché que son homologue Dacia vendu en Europe (sellerie cuir, commande de ventilation aux places arrière, finitions plus flatteuses...).
Sous le capot, on retrouve sans surprise le 1.5 dCi, disponible en deux versions de 90 ch et 110 ch. On ignore pour l’instant sur quels autres marché ce Terrano sera commercialisé.