La ville de Saïda a connu hier une journée sécuritaire par excellence, avec un important déploiement de l’armée, y compris aux entrées du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué. Des patrouilles de blindés ont longé les rues, où plusieurs barrages fixes ont été par ailleurs établis dans le but de fouiller les voitures suspectes, à l’affût du moindre mouvement des partisans du cheikh islamiste fugitif Ahmad el-Assir, qui coïnciderait avec la prière du vendredi. Ces mesures de l’armée ont été appuyées par des renforts des Forces de sécurité intérieure. Un seul incident a pu être enregistré : des fidèles ont entamé une manifestation à la sortie de la mosquée Bahaeddine Hariri, après la prière, et ont tenté de bloquer l’autoroute ouest de la ville, avant que l’armée n’intervienne pour leur interdire de poursuivre leur mouvement.
Par ailleurs, le commissariat des FSI de Haret Saïda aurait retiré les barricades métalliques entourant la mosquée Bilal ben Rabah et élargi la route adjacente, dans le cadre d’un plan de prévention « visant à dissuader les partisans d’el-Assir, parmi lesquels cheikh Assem Moharrem Arifi, d’envisager une éventuelle escalade », selon des sources sécuritaires citées par l’agence d’information al-Markaziya. En outre, « les services de renseignements de l’armée auraient arrêté au cours des dernières heures le ressortissant palestinien Amid al-Assadi, le frère de l’homme d’affaires Imad al-Assadi, l’un des sponsors d’el-Assir.
Parallèlement, plusieurs notables et dignitaires de Saïda et de ses environs se sont réunis hier au domicile de la députée Bahia Hariri à Majdelyoun, en présence du chef du bloc du Futur, le député et ancien Premier ministre Fouad Siniora, pour exprimer leur refus de tout extrémisme. Dans ce cadre, la députée Bahia Hariri a tenu à se démarquer clairement des positions d’el-Assir. « Nous refusons catégoriquement tout ce qui émane d’Ahmad el-Assir », a-t-elle déclaré.
La ville de Saïda a connu hier une journée sécuritaire par excellence, avec un important déploiement de l’armée, y compris aux entrées du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué. Des patrouilles de blindés ont longé les rues, où plusieurs barrages fixes ont été par ailleurs établis dans le but de fouiller les voitures suspectes, à l’affût du moindre mouvement des...