"Nous sommes confrontés aujourd'hui à l'un des dangers les plus importants auxquels ont déjà fait face des pays arabes et occidentaux: le terrorisme qui frappe dès qu'il en a l'occasion", a déclaré le chef de l'armée libanaise, lors d'une cérémonie réunissant des officiers retraités.
Jeudi, le Hezbollah, parrainé par l'Iran, allié au régime du président Bachar el-Assad et doté d'un puissant arsenal, a été frappé en plein coeur lorsqu'un attentat à la voiture piégée à Roueiss, dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth, a fait 27 morts, un mois après une première attaque ayant blessé 50 personnes.
"J'annonce aujourd'hui que l'armée est engagée dans une guerre totale contre le terrorisme. Elle poursuit depuis des mois une cellule terroriste qui prépare des voitures piégées et les envoie dans des quartiers résidentiels. Celle qui explosé à Roueiss était l'une d'elle", a déclaré M. Kahwaji.
Pour lui, "la gravité, selon nos renseignements, réside dans le fait que cette cellule ne vise pas une région ou une communauté particulière mais elle cherche à provoquer une dissension confessionnelle en visant des régions différentes tant du point de vue confessionnel que politique".
Un Libanais et deux Palestiniens soupçonnés de préparer un attentat à la voiture piégée ont été arrêtés, quelques jours après l'attentat de Roueiss, a annoncé mardi la Sûreté générale.
Le Libanais et les deux frères palestiniens sont accusés d'avoir "créé un groupe terroriste et mené des activités portant atteinte à la sécurité sur le territoire libanais", a expliqué dans un communiqué lundi soir la Sûreté générale, qui a un rôle de renseignement.
"Ils s'apprêtaient à exécuter un attentat grâce à une voiture de type Audi contenant 250 kg d'explosifs" et qui a été découverte samedi à Naamé, dans la banlieue sud de Beyrouth, deux jours après l'attaque sanglante contre ce même quartier, précise le communiqué.
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