Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a condamné l'enlèvement, vendredi, des deux pilotes turcs sur la route de l'aéroport international de Beyrouth.
"Nous refusons cet enlèvement comme nous avons déjà condamné le rapt des pèlerins libanais détenus à Aazaz. Car la méthode du rapt et du contre-rapt n'a jamais été justifiable ou acceptable", a déclaré M. Joumblatt au journal al-Anbaa, organe de son parti. Selon lui, la tolérance avec les ravisseurs pave la voie à la loi de la jungle, désormais en partie applicable au Liban avec les enlèvements quasi-quotidiens que ce soit pour des raisons politiques ou personnelles.
Le chef du PSP a, dans ce contexte, reposé la question de la sécurité de la route de l’aéroport (après les menaces de familles des pèlerins de la bloquer en représailles à l'arrestation d'un des leurs, ndlr), estimant que cette route devrait être considérée une des lignes rouges qu'il n'est pas permis de franchir. "La possibilité que la route de l'aéroport ne soit pas sécurisée fragilise la sécurité et la stabilité et renvoie une image négative du Liban et des Libanais à l'étranger", a indiqué le leader druze.
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