La police turque a procédé mardi à une trentaine d'arrestations à Istanbul, après avoir brièvement interpellé un millier de personnes, signe d'un renforcement de la répression après des semaines de manifestations antigouvernementales, ont rapporté des avocats et des médias turcs.
Le parquet d'Istanbul a rejeté par ailleurs la libération de membres emprisonnés de l'organisation Solidarité Taksim, qui avait organisé les grandes manifestations de la fin mai et de juin.
Plusieurs résidences universitaires ont été l'objet de perquisitions policières mardi, ont rapporté les médias.
La Turquie a été critiquée par la communauté internationale pour la répression des manifestations des dernières semaines, intervenues tout d'abord pour protester contre un projet de réaménagement du parc Gezi, adjacent à la grande place Taksim au coeur d'Istanbul.
Les manifestations, qui ont ensuite tourné à la contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, ont perdu de leur ampleur depuis la fin juin, même si la police a tiré des gaz lacrymogènes et a fait usage de canons à eau, samedi, pour disperser les groupes qui marchaient vers le parc Gezi. Des manifestations ont également été signalées la semaine dernière dans plusieurs villes.
Le parquet d'Istanbul a rejeté par ailleurs la libération de membres emprisonnés de l'organisation...
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