"Nous devons arrêter d'évoquer le poids politique de chaque parti, car le poids politique le plus important est celui du citoyen", a affirmé M. Joumblatt. "Le citoyen souffre à cause des problèmes socio-politiques du pays et de l'absence de réformes administratives (...)", a-t-il ajouté. La dette publique du Liban augmente et les forces politiques "n'ont pas élaboré de nouvelles stratégies afin de réduire cette dette", a poursuivi M. Joumblatt.
Par ailleurs, M. Joumblatt a indiqué que l'implication directe ou indirecte de certains partis dans la guerre en Syrie "n'est plus un secret". "Face à l'impact de cette participation sur notre pays, nous devons en tant que Libanais faire des compromis afin de former un nouveau gouvernement d'union nationale qui répondra aux besoins et aux attentes des citoyens", a-t-il dit.
Désigné le 6 avril dernier, le nouveau Premier ministre Tammam Salam peine à former un nouveau cabinet dans un contexte libanais de divisions, accentuées par la crise en Syrie.