Quelque 300 Libyens ont manifesté dimanche à Tripoli pour demander la dissolution des différentes milices qui remettent en cause l'autorité du gouvernement central, et dont l'une empêche toujours la réouverture du ministère de l'Intérieur.
"La plupart des problèmes de la ville viennent des luttes de pouvoir entre milices", a déclaré Nasreldine Abdoullah, l'un des organisateurs. "Il y a des cambriolages, des violences et même des civils qui sont tués sans raison. Nous en avons assez."
Le gouvernement négocie toujours avec une milice pour reprendre le contrôle du ministère de l'Intérieur, dont le groupe armé a forcé l'évacuation en début de semaine.
Le groupe demande au ministère de couper ses liens avec le Comité suprême de sécurité, une organisation créée en 2011, après la chute de Mouammar Kadhafi, et qui se dit loyale au gouvernement.
Les autorités libyennes ont par ailleurs conclu dimanche un accord avec des milices qui bloquaient deux ports pétroliers, afin de demander une hausse de leurs rémunérations, ce qui doit y permettre la reprise des exportations.
Mohamed al Barghati, le ministre de la Défense a été limogé, après deux jours de combats entre milices, la semaine dernière à Tripoli, qui ont fait dix morts et quelque 120 blessés.
"La plupart des problèmes de la ville viennent des luttes de pouvoir entre milices", a déclaré Nasreldine Abdoullah, l'un des organisateurs. "Il y a...
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