Les monarchies du CCG avaient décidé le 10 juin de sanctions contre "les membres" du Hezbollah visant leur titre de séjour et leurs activités "financières et commerciales", en représailles à l'intervention armée du parti en Syrie.
La réunion de jeudi, prévue au niveau des vice-ministres de l'Intérieur, va "mettre au point les mécanismes appropriés pour l'application" de la décision du 10 juin, a précisé M. Zayani, cité par l'agence saoudienne Spa.
Les sanctions seront mises en oeuvre "en coordination (...) avec les ministères du Commerce et les banques centrales des pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar)", a-t-il ajouté sans donner de détails sur la nature des mécanismes d'application.
Dix-huit Libanais ont été expulsés du Qatar, avait indiqué à l'AFP la 20 juin une source gouvernementale à Beyrouth.
Les riches monarchies pétrolières du Golfe accueillent d'importantes communautés libanaises de différentes confessions, y compris chiite, qui n'affichent cependant pas leur appartenance politique dans ces pays où les partis sont interdits.
Au total, 360.000 Libanais travaillent dans le Golfe, transférant chaque année quelque quatre milliards de dollars vers leur pays, selon le quotidien libanais Annahar.
Fidèle allié du président syrien Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite (branche du chiisme), le Hezbollah est engagé militairement aux côtés de son régime, qui fait face depuis mars 2011 à un soulèvement devenu rébellion armée.
Les monarchies sunnites du Golfe de leur côté soutiennent les rebelles, principalement sunnites. Le CCG a averti qu'il pourrait inscrire le Hezbollah sur sa liste des groupes terroristes et s'en prendre à ses membres installés dans la région.
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