M. Davutoglu doit s'entretenir à huis-clos avec le Suédois Ake Sellstrom, dont l'équipe d'enquêteurs n'a pu jusque-là entrer sur le territoire syrien pour mener son travail d'investigation.
Le régime de Damas a formellement demandé à l'ONU d'enquêter après avoir accusé les rebelles d'avoir eu recours à de armes chimiques contre ses troupes.
Mais il a refusé d'autoriser l'équipe de M. Sellstrom à entrer en Syrie après que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon eut assuré que le travail de ses enquêteurs viserait les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les deux camps.
La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis affirment détenir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes fidèles au président syrien Bachar al-Assad. L'équipe de M. Sellstrom a commencé à interroger des réfugiés syriens pour confirmer ces accusations.
De son côté, la Turquie a également procédé à des tests sanguins sur des ressortissants syriens réfugiés sur son territoire.
Ankara, qui a pris fait et cause pour les rebelles contre Damas, accueille quelque 400.000 réfugiés syriens sur son territoire, parmi lesquels des dizaines d'officiers supérieurs qui ont déserté les rangs de l'armée fidèle à M. Assad.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban
Macron reçoit Joumblatt : la France « pleinement engagée » dans une désescalade au Liban-Sud