"Les forces armées (...) doivent poursuivre leur action jusqu'à en finir avec les phénomènes armés, à détruire le QG de sécurité (du cheikh Ahmad al-Assir) et à arrêter ceux qui ont agressé l'armée", a indiqué un communiqué en référence aux partisans du religieux controversé.
La réunion, présidée par le chef de l'Etat Michel Sleimane, a été convoquée pour "faire le suivi de l'opération militaire menée par l'armée après l'attaque contre un barrage hier (dimanche)", qui a fait au moins 12 morts parmi les militaires à Abra, dans la banlieue est de la ville portuaire de Saïda.
Dans un communiqué séparé, l'armé a appelé "les hommes armés qui ont attaqué l'armée et les citoyens à remettre leurs armes et à se rendre immédiatement (..) pour empêcher que davantage de sang soit versé".
"L'armée continuera à écraser la dissension et n'arrêtera pas ses opérations militaires jusqu'au retour de la sécurité dans la ville" de Saïda, la plus grande du sud du Liban.
La justice libanaise a par ailleurs engagé de poursuites contre le cheikh Al-Assir et 123 de ses partisans, a-t-on appris de sources judiciaires.
Les combats ont éclaté dimanche après une attaque contre un barrage de l'armée par des partisans de cheikh Assir, un religieux sunnite radical hostile au Hezbollah chiite qui combat aux côtés du régime en Syrie.
Ce religieux, inconnu avant le début en 2011 du conflit en Syrie, a gagné sa notoriété en multipliant les critiques contre Damas et le Hezbollah.
Récemment, il a haussé le ton à l'égard de l'armée qu'il a accusée de rester les bras croisés face au puissant parti armé.
Le Liban prône officiellement une politique de neutralité face au conflit syrien, mais celle-ci est mise à mal notamment depuis la participation du parti chiite dans les combats contre les rebelles, en majorité sunnites, ce qui a exacerbé les tensions entre ces deux communautés au Liban.
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